Traité des maladies de la moelle épinière . ans certains mouvements délicats,avec tension extrême de lesprit, ou à loccasion dune frayeur, dunmouvement brusque. Oddo considère comme une forme de maladie de Little fruste,un certain nombre de pieds bots spasmodiques congénitaux, bilaté-raux ; la rigidité très limitée se cantonne alors aux muscles du mollet. Certaines formes se compliquent de ladjonction de troubles psy-chiques, de mouvements choréo-athétosiques ou même de paralysieset de convulsions. On peut diviser au point de vue sémiologique le syndrome deLittle en deux grandes variétés, suiv


Traité des maladies de la moelle épinière . ans certains mouvements délicats,avec tension extrême de lesprit, ou à loccasion dune frayeur, dunmouvement brusque. Oddo considère comme une forme de maladie de Little fruste,un certain nombre de pieds bots spasmodiques congénitaux, bilaté-raux ; la rigidité très limitée se cantonne alors aux muscles du mollet. Certaines formes se compliquent de ladjonction de troubles psy-chiques, de mouvements choréo-athétosiques ou même de paralysieset de convulsions. On peut diviser au point de vue sémiologique le syndrome deLittle en deux grandes variétés, suivant que le sujet qui en estporteur voit ou non saméliorer progressivement son état à mesurequil avance en âge. Dans la première catégorie rentrent les cas dans 280 J. DEJERINE ET A. THOMAS. MALADIES DE LA MOELLE. lesquels se trouvent les deux facteurs étiologiques suivants: l°la nais-sance avant terme; 2° les traumatismes pendant laccouchement. Ilnexiste pas de paralysie véritable, limpotence est due à la contrac-. Fig. 92. — Rigidité spasmodique congénitale des quatre membres par lésion mé-dullaire primitive, avec prédominance très marquée de la contracture dans lesmembres inférieurs — démarche pendulaire — chez un homme de quarante-quatreans, né à terme (Bicêtre, 1894). (Voy. J. Dejehine, î cas de rigidité spasmo-dique, suivis dautopsie, in Bull, de la Soc. de biologie, 1897, p. 261. Obs. L) Leslésions trouvées, à lautopsie sont représentées dans les figures 93 à 96. ture et non à la faiblesse musculaire. Les malades sont, en dautrestermes, des spasmodiques et non dos paralytiques. Chez eux onnobserve ni atrophie musculaire, ni arrêt de développement desmembres. Linlelhg-ence est intacte, lépilcpsie très rare. Enfin, létatdes sujets va toujours en saméliorant à partir de la naissance. Los MALADIE DE LIÏTLE. — ÉTIOLOGIE. 281 membres supérieurs guérissent complètement dans un grand nombrede cas : dans la


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