La Lecture . LES CORNALINES a) VI LA PRINCESSE A présent Cornalin, la main tendue, aidait M^ de Talmond àmettre pied à terre, tandis que deux valets ramassaient preste-ment la traîne balayant déjà le marchepied. Une fois dans le ves-tibule bleuté et argenté dune ondée électrique, le grand homme,dune façon noble et lente qui impressionna la belle marquiseelle-même, jeta sa plisse lourde au bras dun des huissiers. — En (1) Voir les numùros des 25 juillet et lU août 1896. LES CORNALINES 401 noir, ceux-ci, manchettes et jabots à petits plissés, chaîne etboucles dargent. Puis il fit un pas en avant
La Lecture . LES CORNALINES a) VI LA PRINCESSE A présent Cornalin, la main tendue, aidait M^ de Talmond àmettre pied à terre, tandis que deux valets ramassaient preste-ment la traîne balayant déjà le marchepied. Une fois dans le ves-tibule bleuté et argenté dune ondée électrique, le grand homme,dune façon noble et lente qui impressionna la belle marquiseelle-même, jeta sa plisse lourde au bras dun des huissiers. — En (1) Voir les numùros des 25 juillet et lU août 1896. LES CORNALINES 401 noir, ceux-ci, manchettes et jabots à petits plissés, chaîne etboucles dargent. Puis il fit un pas en avant; mais, toujours attentive, M deTalmond lui elïleura la manche : — Regardez, là, à droite. Imperceptiblement, de son éventail de plumes, elle lui dési-gnait Marginel à genoux, les gants noircis, la chemise froissée,la moustache tombante et le cosmétique fondu, suant à tirer lessnow-boots dune grosse dame joufflue, essoufflée, rouge et ée comme un caniche, elle mainten
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