. Apres La Pluie Le Beau Temps . lle, va chercher ton chapeau pour accom-pagner ta cousine et revenir avec elle. Dis à ta bonnede préparer lappartement de Mlle Primerose. » Geneviève monta chez sa bonne. GENEVIÈVE. Ma bonne, mon oncle te fait ^dire de préparerun appartement pour ma cousine Primerose. PÉLAGIE. Mlle Primerose! Pourquoi cela? est-ce quelleest malade? GENEVIÈVE. Non, ma bonne; cest pour passer quinze joursici avec sa femme de chambre. PÉLAGIE. En voilà une idée ! Elle va nous faire des can-cans, des histoires à nen plus finir. GENEVIÈVE. Veux-tu me donner mon chapeau, ma bonne ? I


. Apres La Pluie Le Beau Temps . lle, va chercher ton chapeau pour accom-pagner ta cousine et revenir avec elle. Dis à ta bonnede préparer lappartement de Mlle Primerose. » Geneviève monta chez sa bonne. GENEVIÈVE. Ma bonne, mon oncle te fait ^dire de préparerun appartement pour ma cousine Primerose. PÉLAGIE. Mlle Primerose! Pourquoi cela? est-ce quelleest malade? GENEVIÈVE. Non, ma bonne; cest pour passer quinze joursici avec sa femme de chambre. PÉLAGIE. En voilà une idée ! Elle va nous faire des can-cans, des histoires à nen plus finir. GENEVIÈVE. Veux-tu me donner mon chapeau, ma bonne ? Il fautquejaccompagneMllePrimeroseàSaint-Aimarpouraller chercher sa malle et sa femme de chambre, PÉLAGIE. Tiens, ma pauvre Geneviève, voici ton chapeau;prends garde aux questions de Mlle Primerose ;réponds-y le moins possible; tu sais comme elleest bavarde, elle fait des affaires dun rien et ré-pète tout à sa manière. GENEVIÈVE. Oui, ma bonne, sois tranquille : je ne lui parleraide rien et surtout pas de G(. Mlle Primerose partit, trainnnt ajirès elle Geneviève. (Page 137.) APRÈS LA PLUIE LE BEAU TEMPS L37Geneviève prit son chapeau, embrassa sa bonneet descendit. MADEMOISELLE PRIMEROSE. Partons vite, ma petite cousine, et revenons plusvite encore, pour que ton oncle ne soit pas seultrop longtemps. Au revoir, mon cousin^ nous revien-drons bientôt. » Mlle Primerose partit presque en courant, traî-nant après elle Geneviève, qui avait peine à lasuivre. M. Dormère, resté seul, se demanda sil auraitle courage de supporter le bavardage assommantde Mlle Primerose. (( Au total, se dit-il, je pourrai men aller quandelle mennuiera trop ; le soir je lui ferai faire unepartie de piquet ou de trictrac; dans la journée ellebavardera avec Geneviève, Pélagie, Rame et tousceux quelle pourra ramasser; elle pourra mêtreutile pour Geneviève; elle est fort instruite, ellelui donnera des leçons dhistoire, de musique, etc. « Je crois que ce sera mieux pour moi


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