. La doctrine des moevrs, tiree de la philosophie des stoiques, representee en cent tableavx et expliqvee en cent discovrs pour l'instruction de la ieunesse . £?⦠corrompue. Cependant, il na pas deffein que nous nous arrêtions acesexercices. Il ne les expofe a nôtre veuë, que comme des ieux ey> des diuertiffemenspourceux qui font riches; ou comme des ay des & desfecours pour ceux qui font mal auec la for-tune. En effet, ils font comme autant de rudiments, & comme autant de premières le-çons, que la Vhilofbphie nous donne, afin que peu a peu nous puifftons atteindre à lacon-noiffance d


. La doctrine des moevrs, tiree de la philosophie des stoiques, representee en cent tableavx et expliqvee en cent discovrs pour l'instruction de la ieunesse . £?⦠corrompue. Cependant, il na pas deffein que nous nous arrêtions acesexercices. Il ne les expofe a nôtre veuë, que comme des ieux ey> des diuertiffemenspourceux qui font riches; ou comme des ay des & desfecours pour ceux qui font mal auec la for-tune. En effet, ils font comme autant de rudiments, & comme autant de premières le-çons, que la Vhilofbphie nous donne, afin que peu a peu nous puifftons atteindre à lacon-noiffance de ce grand art, de ce méfier diuin, de cet exercice continuel des Héros* & desAnges, qui efi la pratique de lafouuerainefagejje. Tachons donc de renouueller latten-tention de nos yeux (sil m efl permis de parler ainfi) & de future pas à pasvn fifidelleconducteur. Nous paruiendrons infalltblementparfaprudence t à lapoffcffton du Treforque lepeuple cherche vainement -, & receuant la Vertu pour la compagne de toute nôtrevie y nousferonsfi heureux, que mefme a nôtre mort elle ne nom abandonnera pas. ⢠Ii LA DOCTRINE DES EXPLICATION BV PREMIER TABLEAV de la féconde Partie. VE pouuoit choifir nôtre Peintre de plus charmant & deplus ayniable, pour nous exciter à la pratique de la vertu*que la belle variété quil nous figure en ce tableau ? Cer-tes, ie le confidere comme vneviue image delà glorieu-fe condition de nos efprits ; & fi lentends bien Ionlangage muet., il me dit , que la Nature nous a tropaymez , pour vouloir que nous vécufilons vnevie dcf-claues ; ou plutoft pour nous auoir animez dvne amenée à la feruitude. Ouy, mes amis, nous fommes nez libres. Nousfommesnez les arbitres, & les artifans de nôtre fortune. Nos inclinations ne font pointcontraintes. Elles fe portentlibrementà cequileurparoiitleplusdignedeftrecmbrafTé; & auec la mefme liberté , elles nous choififfent nos emplois &c nosexercices. Regardez ce


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