La nouvelle Héloise; ou, Lettres de deux amants, habitants d'une petite ville au pied des Alpes . e un cri perçant. Madame fcretourne, voit tomber fon fils, part commeun trait & sélance auprès de Ah , miférable 1 que nen fis-je autant ! Queny fuis-jeredée .. I Héas ! je reienois lainé, qui vouloit fauter après fa raere Elle fs débattoit en ferrant lautre dans ks bras On navoit là ni gens, ni bateau. 11 fallut dutemps pour les Lenfant efl remis ; mais la mère le faififîement, la chute , létat où elle é qui fait mieux que mioicombien cette chute tù. ! Elle re


La nouvelle Héloise; ou, Lettres de deux amants, habitants d'une petite ville au pied des Alpes . e un cri perçant. Madame fcretourne, voit tomber fon fils, part commeun trait & sélance auprès de Ah , miférable 1 que nen fis-je autant ! Queny fuis-jeredée .. I Héas ! je reienois lainé, qui vouloit fauter après fa raere Elle fs débattoit en ferrant lautre dans ks bras On navoit là ni gens, ni bateau. 11 fallut dutemps pour les Lenfant efl remis ; mais la mère le faififîement, la chute , létat où elle é qui fait mieux que mioicombien cette chute tù. ! Elle ref-ta très-long*temps fans connoiffancc. A peineTeût-elle reprife , quelle demanda fon quels tranfports de joie elle lcmbraffa !Je la crus fauvée; mais fa vivacité ne duraquun moment. Elle voulut être ramenée la route elle seft trouvée mal plufieursfois. Sur quelques ordres quelle ma donnés ,je vois quelle ne croit pas en revenir. Je fuistrop malheureufe, elle nen reviendra pas. Ma-dame dOrbî eQ plus chap^ée quelle. Tout le J/a/ic/ie JCIU. H E L 0 Y s E. 105 monde eft dans une agitation Je fuis la plus tranquille de toute la maifon de quoi minquicrerois-je ? Ma bonne maî- trcffc ! ah ! fi je vous perds , je n*aurai plus bcfoin de perfonne Oh, moucher Mon- fieur ! que le bon Dieu vous foutienne dans cette épreuve Adieu le Médecin fort de la chambre. Je cours au-devant dchii sil nous donne quelque bonne efpérance , jeYOLis le marquerai. Si je ne dis rien LETTRE X. Commencée par Madame d*Orbe , & achevéepar M. de Wolniar. c •Epî efl fait. Homme imprudent, hommeinfortuné , malheureux vifionnaire ! Jamaisvous ne la reverrtz le Julie • Elle vous a écrir. Attendez fa lettre : hono-rez (es dernières volontés. Il vous rede degrands devoirs à remplir fur la terre. j LETTRE XI. De M. de- JCofmar à S. Vreur, Ai laifTé pafTcr vos premières douleurs enlilcncc ; ma lettre neut fait que les aigrir :vous nét


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