L'illustration : journal universel . it élevé enlrele sire du Rheinfeli et le seigneur du Rheinstein ,il les manda tou» les deux à Trêves et leur fit jurer(quils renonceraient hostililés. Dieter sauto-risa de lissue ijuavait eue laffaire pour considérercomme nulle son alliance avec le chevalier de Son-oeck, et reprendre les avantages quil navait con-cédés quà regret. Quel que fut le fondement dece manquement à la foi jurée, écision du Richecontrariait trop le penchant qui attachait secrète-ment Berthe au chevalier de Sonneck pour quecelle-ci nessayât pas de résister même ouverte- ment


L'illustration : journal universel . it élevé enlrele sire du Rheinfeli et le seigneur du Rheinstein ,il les manda tou» les deux à Trêves et leur fit jurer(quils renonceraient hostililés. Dieter sauto-risa de lissue ijuavait eue laffaire pour considérercomme nulle son alliance avec le chevalier de Son-oeck, et reprendre les avantages quil navait con-cédés quà regret. Quel que fut le fondement dece manquement à la foi jurée, écision du Richecontrariait trop le penchant qui attachait secrète-ment Berthe au chevalier de Sonneck pour quecelle-ci nessayât pas de résister même ouverte- ment à son père. Le chevalier, de son côlé, en conçut unviolent dépit, et, par un calcul de son ambition, mit touten œuvre afin d attirer la jeune fille, qui lécouta avec tropde complaisance, hors du devoir et du respect quelle de- vait à son père. Le Riche ne larda pas à sapercevoir que,pour prix de lopposition quil avait faite aux inclinations desa fille, Berllie, cédant facilement aux suggestions dun mé-. chant naturel, conspirait par sa conduile contre lorgueil desa maison. Irrité de cet excès dindignité, Dieter manda au-près de lui le chapelain du château. Cétait un moine dissoluet que lanimadversion des gens du pays représentait couvertlie tous les crimes. Iljouissait auprès ducomte dun grand cré-dit, grâce à lempirequil avait su prendresur son esprit quilnourrissait didées su-perstitieuses. « Giebel,lui dit-il, lu mas sou-vent assuré que javaisledroit décommander?— Oui, sire, réponditle moine avec les mar-ques dune profondehumilité. — Ce droit,reprit le comte, impli-que nécessairement ledevoir dobéir pourceux auxquels je com-mande/ — Sans doute,dit le chapelain en sin-clinant. — Ecoute-moidonc, et songe à rao-bé mon-tré sévère envers moien envoyant dans mamaison des enfants in-dociles et méchants. Ma fille Berthe surtout nie chagrinepar sa perversité. Si elle sétait bornée à me résister, jau-r


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