Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . e mé- grammaû».îhode analytique» Si elle enfeigne les règlesque cette méthode preferit à toutes les langues,on la nomme grammaire générale ; 5c on lanomme grammaire particulière , l©rs quelleenfeigne les règles que cette méthode fuiedans telle ou telle langue. Etudier la grammaire, ceft donc étudier lesméthodes que les hommes ont fuivies dans la*nalyfe de la penfée. Cette entteprife neft pas auffi difficilequelle peut vous le paioîcre. Elle fe borne à


Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . e mé- grammaû».îhode analytique» Si elle enfeigne les règlesque cette méthode preferit à toutes les langues,on la nomme grammaire générale ; 5c on lanomme grammaire particulière , l©rs quelleenfeigne les règles que cette méthode fuiedans telle ou telle langue. Etudier la grammaire, ceft donc étudier lesméthodes que les hommes ont fuivies dans la*nalyfe de la penfée. Cette entteprife neft pas auffi difficilequelle peut vous le paioîcre. Elle fe borne àobferver ce que nous faifons quand nous pat*Ions : car le fyftême du langage eft dans chaquehomme qui fait parler. Dailleurs un difeoursaeft quun jugement ou une fuite de juge*? $4 (ÔRÀMMÀÏÎlBi ments. Par conféquent , fi nous découvronscomment une langue analyfe un petit nombrede jugements 3 nous connoîtrons la méthodequelle fuit dans lanalyfe de toutes nos pen-fées. Ceft ce que nous allons rechercher dansles chapitres luivants. Nous commenceronspar obferver les analyfes qui fe font avec lelangage da&ion*. CHAPI- Grammairi. £5 CHAPITRE VIL Comment le langage et action décompo*fe la penféc. §ul e langage daction * Monfeigneut, que jeveux vous Eure obferver > neft pas celui dont ?^™*1^les pantomimes ont fait un art. C eft celui lui qui pari*que la nature nous fait tenir en conféquence a^aiorf^rede la conformation quelle a donnée à nos dkompofe aux yeux oc organes. ceux qui rot- fcrvtau Lorsquun homme exprime un defîr parfon adion j 8c montre dun gefte un objet quildefire , il commence déjà à décompofer fapenfée : mais il la décompofe moins pourlui que pour ceux qui iobferve^nt. Il ne la décompofe pas pour lui : car tantque les mouvements, qui expriment fes diffé**rentes idées 3 ne fe fuccedent pas, toutes fesidées font fimultanées 3 comme ûs mouve-ments. Sa penfée soffre donc à lui touteJorru If £ *è4^ G H A M M A I n i;


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