. Annuaire du Conservatoire et du jardin botaniques de Genève. Botany. — 273 — (39) commettre de graves erreurs dans un examen dont la loupe et le microscope font généralement tous les frais. » On doit au con- traire répéter plus que jamais que dans les Ombellifères la carpologie est le fondement de toute systématique sérieuse et que cette carpologie ne peut être pratiquée avec sécurité qu'au microscope. Tout d'abord, la plante de Thore n'est pas un Ptychotis. Ce genre, comme l'indique son nom, est caractérisé par des pétales pourvus d'un pli transversal sur lequel est insérée une languette in


. Annuaire du Conservatoire et du jardin botaniques de Genève. Botany. — 273 — (39) commettre de graves erreurs dans un examen dont la loupe et le microscope font généralement tous les frais. » On doit au con- traire répéter plus que jamais que dans les Ombellifères la carpologie est le fondement de toute systématique sérieuse et que cette carpologie ne peut être pratiquée avec sécurité qu'au microscope. Tout d'abord, la plante de Thore n'est pas un Ptychotis. Ce genre, comme l'indique son nom, est caractérisé par des pétales pourvus d'un pli transversal sur lequel est insérée une languette infléchie : ce caractère n'existe pas dans notre espèce (fig. 14), chez laquelle les pétales sont infléchis en languette, sans pli et sans la profonde échancrure caractéristique pour le genre Fig. 14. — Pétale vue de l'intérieur de la fleur : A chez le Ptychotis saxifraga (L.) Lor. et Bar. ; B chez le 7'horella verticillato-inundata (Thore) Briq. — Grossi. Ainsi que l'a dit très justement Cosson *, les pétales faible- ment échancrés, les bandelettes occupant toute la longueur de la vallécule (et non pas courts et claviformes) l'éloignent du genre Sison. Le même auteur a encore fait remarquer que le carpo- phore bipartit, sans parler d'autres caractères, ne permet pas de le rattacher au genre Sium, ni aux Apium du groupe Heloscia- dium, ni aux Carum. Restent les Petroselinum, auxquels s'est arrêté Cosson. Mais l'étude du genre Petroselinum mon Ire un fruit assez diffé- rent ; celui de l'Ombellifère de Thore s'en écarte par deux carac- tères très saillants : tes bandelettes valléculaires sont surmontées de méridocytes (fausses bandelettes cloisonnées extérieures de Reichenbach kfil.) et les cotes sont pourvues de bandelettes intra- 1 Cosson, op. cit. p. 7. 13. Please note that these images are extracted from scanned page images that may have been digitally enhanced for readability - coloration and appearance of the


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