. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . là fut marquée par une tempête de vent etde pluie. Au jour, Capouço vint me remercier de létoffe queje lui avais fait remettre, et, pour compenser la laideurdes trois femmes quil mavait adressées la veille, il mamenaun beau pourceau et une poule grasse. Puis se présenta lenvoyé du sova pour recevoir le présentque je lui avais promis; mais, considérant que javais àreconnaître seulement lintention de me donner un bœuf, VINGT JOURS DAGONIE. 147 pourvu que je consentisse à faire quinze k


. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . là fut marquée par une tempête de vent etde pluie. Au jour, Capouço vint me remercier de létoffe queje lui avais fait remettre, et, pour compenser la laideurdes trois femmes quil mavait adressées la veille, il mamenaun beau pourceau et une poule grasse. Puis se présenta lenvoyé du sova pour recevoir le présentque je lui avais promis; mais, considérant que javais àreconnaître seulement lintention de me donner un bœuf, VINGT JOURS DAGONIE. 147 pourvu que je consentisse à faire quinze kilomètres hors dema route, je me bornai à lui en remettre un qui ne me coû-tait guère. A 8 heures du matin, je décampai; à 9, je passais devantles hameaux de Chacaôgna, quhabite la première popula-tion, dans lAfrique occidentale, de la race Ganguéla. Nous avions passé le ruisseau Bomba et venions de faireprès de deux kilomètres sur sa rive gauche, quand tout duncoup les porteurs déposèrent leurs fardeaux en déclarantquils ne feraient pas un pas deplus et quils entendaient être. Femmes ganguélas, sur les bords de la Coubango. payés afin de retourner chez eux. Nous étions alors à deuxkilomètres de la Coubango et, comme je désirais vivementla traverser, je tâchai de leur persuader daccomplir aumoins cette courte marche, mengageant à les payer età les renvoyer aussitôt que nous serions sur lautre bord. Toutes mes instances furent inutiles. Ils avaient peur queje ne prisse sur eux vengeance de linsulte grossière quemavait faite le sovêta Doumbo. Ils étaient convaincus que jene les épargnerais point une fois que je les tiendrais sur lautrerive de la Coubango, cest-à-dire hors de leur territoire. 148 COMMENT JAI TRAVERSÉ LAFRIQUE. Je fis mes efforts pour leur persuader que leur crainteétait une absurdité; ce fut en vain. Alors je refusai de lespayer sils ne passaient point la rivière. Ils répliquèrent quilspréféraient à me suivr


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