Revue générale des mati`eres colorantes et des industries qui s'y rattachent . ndustries. Ce sont là des jeux quiconsomment les fonds alloués sans nous rendre lesmoindres » Lenseignement de celte partie de la chimie appli-quée est donné de façon à inculquer aux élèvesdes méthodes raisonnées, à leur a|iprendre à quels C. GILLET. — ÉCOLE SUPÉRIEURE DES TEXTILES DE VERVIERS. 287 principes ils doivent sadresser lorsquils se trouventen présence dune difficulté, à les mettre à mêmede lire et de comprendre les publications et ou-vrages scientifiques. Notre institution nest pas un atelier
Revue générale des mati`eres colorantes et des industries qui s'y rattachent . ndustries. Ce sont là des jeux quiconsomment les fonds alloués sans nous rendre lesmoindres » Lenseignement de celte partie de la chimie appli-quée est donné de façon à inculquer aux élèvesdes méthodes raisonnées, à leur a|iprendre à quels C. GILLET. — ÉCOLE SUPÉRIEURE DES TEXTILES DE VERVIERS. 287 principes ils doivent sadresser lorsquils se trouventen présence dune difficulté, à les mettre à mêmede lire et de comprendre les publications et ou-vrages scientifiques. Notre institution nest pas un atelier dapprenlis-saj;e ayant i>our but de fournir ;i lindustrie dosteinturiers, inunédiatoment utilisables. Quoi quellelasse dailleurs, elle ny parviendrait pas. On ny en-seigne pas lart de la teinture, comme prétendenile faire cerlaincs Écoles similaires anglaises; lartde la teinture no se comprend pas sans la sciencede la teinture, qui, elle, est la chimie. Comme nous nenseignons pas lart de la teintureet que nous ne sommes pas une École dapprentis-. sage, nous navons pas admis le système de pro-duction, en teignant à façon pour les industriels. Ce système, déjà difficile à expliquer pour uneÉcole de contremaîtres, ne peut plus se comjirendrequand il sagit dune inslitulion destinée à préparerles élèves à devenir lélément dirigeant, cette partiedu rouage industriel à qui incombe la cliarge depenser, ile modifier, de discuter les procédés, chezlaquelle toutes les aulres parties puisent et dontdépend la |)rospérité de lindustrie. Le sysUMue de grande production trouve son ori-gine dans lidée prédominante dans un certain nom-bre décoles dites teciiniques: littililnrisme, idéeabsolument funeste parce quelle brise lessor delesprit humain et le rabaisse au travail unique-ment matériel. Il ne faut pas oublier que la source des progrèsréels réside beaucoup moins dans lexploitation deslésullats acquis que dans la recherche libre
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