Mémoire des Commissaires du Roi et de ceux de Sa Majesté britannique sur les possessions et les droits respectifs des deux Couronnes en Amériques : avec les actes publics et les pièces justificatives . ence eft du côté de la France, qui a occupéime terre vacante, & que iobfervation fidèle des traités<5c les égards dus à la tranquillité publique font du côtéde lAngleterre, fous le nom de laquelle on a ravagé enpleine paix une ifîe habitée Si cultivée, oij il y avoit unegarnifon <Sc un Gouverneur foumis à celui de la Marti-nique! Croit-on enfin que ces mots mis à contre-fens enimpoferontà
Mémoire des Commissaires du Roi et de ceux de Sa Majesté britannique sur les possessions et les droits respectifs des deux Couronnes en Amériques : avec les actes publics et les pièces justificatives . ence eft du côté de la France, qui a occupéime terre vacante, & que iobfervation fidèle des traités<5c les égards dus à la tranquillité publique font du côtéde lAngleterre, fous le nom de laquelle on a ravagé enpleine paix une ifîe habitée Si cultivée, oij il y avoit unegarnifon <Sc un Gouverneur foumis à celui de la Marti-nique! Croit-on enfin que ces mots mis à contre-fens enimpoferontà toute lEurope, qui aura fous les yeux Thif- toire de tout ce qui seft paffé dans cette difcuffion. Mij p2 Second Mémoire des Commîjfaires du Roi Les Commiiïaires de Sa Majeflé Britannique ontmontré eux-mêmes combien leur caufe efl déferpéréepar la nécefTité davoir recours aux paradoxes les plusétonnans Si les plus contraires au repos public, commede foûtenir * que le moyeîi le -plus -propre de fe garantiren temps de paix dune prefcription, eft dexercer lesviolences commifes en différens temps contre lifle deSainte-Lucie par les Anglois. Preuves,* Parag. fur Vtjle de Sainte-Lucie. 93 ARTICLE IX. Examen de l*Enquête faite aux Barbades en i (f88, pour jujiifur des droits de lAngleterre fur les Antilles. XJ E toutes les pièces que M/ lus Commiïïaires An-glois ont employées pour appuyer leurs prétentions furSainte - Lucie , il nen efl point quils aient cite plusfouvent <Sc avec plus Je confiance, que lenquête faiteaux Barbades en 1688. Il femble même quils ont voulula multiplier par les différentes dénominations fous lef-quelles ils lont fait paroître dans une infinité dendroitsde leur Mémoire. Parmi les a6lcs quils ont cités, il nen efl point dontles Commifïïiires du Roi aient demandé la communica-tion en entier avec plus dinflance. Jamais aufTi lon neût plus de droit dexiger unepièce entière; ce nefl point une inflr
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