. Revue de viticulture : organe de l'agriculture des régions viticoles. orce desbranches et des tiges desapin et il est toujourslocalisé sur une lon-gueur de quelques cen-timètres, 4 ou 3, 10 ou15 au plus. Au début deson invasion, il est im-possible de reconnaîtresa présence autrementque parle rougissementdes aiguilles dans la ré-gion terminale de labranche attaquée ; maisbientôt lécorce de larégion envahie meurt etse dessèche, diminuantainsi dépaisseur; la ré-gion mortifiée jusquàla zone génératrice etau bois présente alorsun diamètre plus étroitque la partie saine et ilse forme un étrangle-


. Revue de viticulture : organe de l'agriculture des régions viticoles. orce desbranches et des tiges desapin et il est toujourslocalisé sur une lon-gueur de quelques cen-timètres, 4 ou 3, 10 ou15 au plus. Au début deson invasion, il est im-possible de reconnaîtresa présence autrementque parle rougissementdes aiguilles dans la ré-gion terminale de labranche attaquée ; maisbientôt lécorce de larégion envahie meurt etse dessèche, diminuantainsi dépaisseur; la ré-gion mortifiée jusquàla zone génératrice etau bois présente alorsun diamètre plus étroitque la partie saine et ilse forme un étrangle-ment de la branche, limi-té par deux bourreletsanalogues à ceux queproduit la décorticalionannulaire. Bientôt, quand le champignon a terminé la première partie de son évolution, la régionmorte se montre criblée dun grand nombre de points noirs qui sont constituéspar les pycnides ou conceptacles fructifères ; ceux-ci sont remplis dunequantité considérable de spores très petites que la pluie et le vent peuventdisperser (fig. 30 et 31).. Fig. EO. — Branche de sapin envahie par le Phoma abielhiadans sa région moyenne ; les feuilles rougies occupentle sommet. 270 L. MANGIN. — LA VÉRITÉ SUR LE ROUGE DU SAPIN En même temps les bostriches envahissent souvent la partie de la branchesituée au delà du rétrécissement, comme la très bien observé M. Bazaille. Jai observé cette forme du rouge à la Savine, à la Joux,dans laforêtde Levieret il semble bien^ daprès les observations recueillies par les gardes forestiers,que cette maladie existe depuis longtemps; on ny accordait pas dattention parceque le dépérissement des branches est toujours rare et ne progresse la forêt de la Joux, près de la maison forestière du Chevreuil, jai même observé des sapins atteints depuisdeuxans et chez lesquels le nombredes branches contaminées navaitpas augmenté. En outre, ainsique M. Mer la signalé dans lesVosges et comme il est facile dele


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