Encyclopédie socialiste, syndicale et coopérative de l'Internationale ouvrière . ndustrie moderne, le pe-tit atelier du maître-artisan patriar-cal est devenu la grande usine ducapitaliste industriel. Des multitu-des ouvrières, encaquées dans lu-sine, y sont organisées (( A leur tour les classes moyen-nes dautrefois tombent dans leprolétariat. Leur petit capital nesuffit plus à la marche de la grandeindustrie ; il succombe dans la concurrence avec les « Mais le développement de lindustrie ne fait pas quaug-menter en nombre le prolétariat. Il lagglomère en


Encyclopédie socialiste, syndicale et coopérative de l'Internationale ouvrière . ndustrie moderne, le pe-tit atelier du maître-artisan patriar-cal est devenu la grande usine ducapitaliste industriel. Des multitu-des ouvrières, encaquées dans lu-sine, y sont organisées (( A leur tour les classes moyen-nes dautrefois tombent dans leprolétariat. Leur petit capital nesuffit plus à la marche de la grandeindustrie ; il succombe dans la concurrence avec les « Mais le développement de lindustrie ne fait pas quaug-menter en nombre le prolétariat. Il lagglomère en massesplus dense, et sa force en est grandie avec le sentiment quilen De plus en plus alors les collisions entre louvrierindividuel et le bourgeois individuel prennent le caractèrede collisions entre deux classes. (( Les ouvriers commencent à former des coalitions contreles bourgeois. Lobjet de leur union est la défense de leursalaire. Ils vont jusquà fonder des associations durablesdans le but daccumuler des munitions pour des soulèvementséventuels ». Fr. EngelsD après Le Socialisme. _ s 7 Ainsi, sous rinfluence de la révolution industrielle, quifacilitait la concentration économique, deux classes soppo-saient nettement, entraient en lutte lune contre lautre. Ce fait international, un préfet de la monarchie, Vihij:-nEuvE-^Bargemont, lavait depuis longtemps constaté enFrance et rapporté en termes saisissants : (( Une féodalité nouvelle se formait, bien plus oppressive,bien plus dure que la féodalité du moyen âge, écrivait cecontemporain. Cette féodalité était laristocratie de largentet de lindustrie. Elle ralliait autour delle des populationsnombreuses séduites par lespoir dun avenir meilleur. Ellesut les discipliner au travail, à la dépendance et enfin à laservitude. Des fortunes colossales sélevèrent comme parenchantement. La population ouvrière, vouée à la misère,à la sujétion et à la dégradation morak, vit dépendre son


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