. Annales des sciences naturelles . ux des pattes-mâchoires postérieures :ils nexistent que chez les Galathéens, ils sont tout à faitrudimentaires chez les ^^gléinés, ils font complètementdéfaut chez les Diptycinés et les Porcellaniens. Viennentensuite les épipodites des pattes-mâchoires de la premièrepaire : qui se rencontrent chez tous les Galathéens, fontdéfaut chez les Diptycinés des genres Ptychogaster et Dip-tychus, et se présentent à un état de médiocre développementchez certaines Porcellanes, chez les iEgléinés et chez les Dyp-ticinés du genre Eumunida. En dernière ligne arrivent lesfo


. Annales des sciences naturelles . ux des pattes-mâchoires postérieures :ils nexistent que chez les Galathéens, ils sont tout à faitrudimentaires chez les ^^gléinés, ils font complètementdéfaut chez les Diptycinés et les Porcellaniens. Viennentensuite les épipodites des pattes-mâchoires de la premièrepaire : qui se rencontrent chez tous les Galathéens, fontdéfaut chez les Diptycinés des genres Ptychogaster et Dip-tychus, et se présentent à un état de médiocre développementchez certaines Porcellanes, chez les iEgléinés et chez les Dyp-ticinés du genre Eumunida. En dernière ligne arrivent lesformations épipodiales des appendices tlioraciques; ellessont localisées chez les Galathéens, mais leur apparition esttrop irrégulière dans cette tribu pour quelles permettent decréer des groupes secondaires naturels, et elles ne peuventservir dès lors quà différencier les espèces. On peut aussi constater, dans les appendices, un certainnombre de caractères héréditaires qui ont été plus ou moins. 216 MIL.]VE-EO^¥ARI>S et BaUVlER. modifiés par les influences adaptatives. Nous citerons au pre-mier rang les dents mandibulairesqui, en général bien déve-loppées chez les Astacidés, se retrouvent avec des dents plusaiguës chez les ^Egléinés, les Diptycinés et les Piychogaster(fig. 20, Pt. formosiis), tandis quelles disparaissent à peuprès complètement chez les Eumunides [m. fig. 8, p. 203)et chez tous les Galathéinés. A cette preuve nouvelle des grandes ana-logies adaptatives qui existent entre les Eumu-nides et les Galathéinés, il convient den ajou-ter une autre, non moins péremptoire, tirée delétude des appendices thoraciques. M. Boasa depuis longtemps appelé lattention sur lesvariations intéressantes que présentent, chezles divers Décapodes, les axes darticulationFig. 20. des articles contigus des pattes thoraciques, et notamment des pattes antérieures, et il estarrivé à cette conclusion que, chez les Galath


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