. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 280 A. GUiLLAUMIN. contre, celle-ci présente de très nombreuses lenticelles qui peu- vent atteindre la taille d'un pois chez le C. fraœinifolia. 11 existe assez souvent de l'oxalate dans les divers tissus : nous en avons rencontré en cristaux simples dans le liber et l'écorce du C. Myrrha et seulement dans l'écorce chez le C. africana. On sait que la plupart des Çommiphora possèdent deux sortes de rameaux, les uns dé- veloppés normalement, les autres très courts, à croissance extrêmement lente, couronnés au som- met d'un bouquet de feuilles et port


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 280 A. GUiLLAUMIN. contre, celle-ci présente de très nombreuses lenticelles qui peu- vent atteindre la taille d'un pois chez le C. fraœinifolia. 11 existe assez souvent de l'oxalate dans les divers tissus : nous en avons rencontré en cristaux simples dans le liber et l'écorce du C. Myrrha et seulement dans l'écorce chez le C. africana. On sait que la plupart des Çommiphora possèdent deux sortes de rameaux, les uns dé- veloppés normalement, les autres très courts, à croissance extrêmement lente, couronnés au som- met d'un bouquet de feuilles et portant souvent les inflorescences ; bon nombre d'espèces ont en outre l'extrémité des ra- meaux transformée en une épine conique, allon- gée. Les rameaux épi- neux et l'épine elle- même ne nous ont fourni aucune particularité ana- tomique intéressante; par contre, les rameaux courts (non épi- neux) des C. Marchanda et orbkularis nous ont montré une structure particulière : la moelle, au lieu d'être circulaire, était disposée en étoile dont les angles se prolongaient en une large bande médullaire insérée au milieu du bois, ainsi que d'énormes rayons médullaires, ce qui n'empêchait pas ceux-ci de coexister. Peiiiiiie — Le pétiole ë ôrdinairemenl cylindrique, parfois aplati (C. pulvérulent a) ou même déprimé au-dessus (C. Agal- locha et orbicularis) ; normalement les faisceaux libéro-ligneux forment un cercle fermé, toutefois chez le C. Opobalsamum, ils ne sont disposés que suivant un arc largement ouvert ; presque tou- jours les cellules du pétiole, principalement celles de l'écorce, sont littéralement bourrées d'oxalate surtout en màcles. Les pétiolules sont entièrement comparables aux pétioles et ne présentent pas plus de renflements moteurs. Le limbe présente ordinairement des cellules mucilagineuses Fig. 57. — Çommiphora Marchanda. Coupe transversale d'un rameau court. —m, moelle ; b, bois; Ir, liber; es, canaux


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