Revue de l'art chrétien . ruinée par linvasion des Perses,quon nait pas aussitôt réparé ses ruines et que,pour les réédifier, les Athéniens aient dû attendrele règne de Périclès,qui devait lui donner léternelprestige que confèrent les grandes créations desa beauté. Le grand stratège devint en quelquesorte la conscience de la patrie. Des monumentsparfaits et des statues sans rivales sélèvent etchantent le triomphe des Grecs, dans lordre et lharmonie. En vingt années, Athènes atteignit àlapogée de lart antique. Ce fut Phidias quidirigea tout ce mouvement artistique, et luiimprima lunité de la be


Revue de l'art chrétien . ruinée par linvasion des Perses,quon nait pas aussitôt réparé ses ruines et que,pour les réédifier, les Athéniens aient dû attendrele règne de Périclès,qui devait lui donner léternelprestige que confèrent les grandes créations desa beauté. Le grand stratège devint en quelquesorte la conscience de la patrie. Des monumentsparfaits et des statues sans rivales sélèvent etchantent le triomphe des Grecs, dans lordre et lharmonie. En vingt années, Athènes atteignit àlapogée de lart antique. Ce fut Phidias quidirigea tout ce mouvement artistique, et luiimprima lunité de la beauté suprême. Résumons les données positives que nouspossédons sur ce grand artiste, qui appartient àlart mondial universel. Fils de Charmidès, ainsique le peintre Panainos, il naquit à Athènes. Ilfut honoré de la confiance de Périclès. Il exécuta,à partir de lan 450, les statues dAthena, la Lem-nia, petite statue en bronze et la Promachos,statue de 7,50 de hauteur dominant lAcropole,. Frise des Panathénées. puis la Parthena, inaugurée en 438, ensuitele Zetts dOlympie. En 498, à lapogée de ?>?&fortune, il fut banni et se réfugia en Elide, où iltermina ce fameux Jupiter colossal. Il mouruten 432. Consignons la description donnedu chef-dœuvre de lart antique daprès lestextes : < .\u fond du Parthénon, dans ce demi-jour des templesgrecs plus favorable que la pleine clarté aux délicatsassemblages des pièces rapportées,... quétaient lesgrandes idoles chryséléphantines, lAthena de Phidiasoffrait une vision de surnaturelle splendeur. Livoire faisait la douce blancheur polie de son visage, de ses brasnus et de ses pieds ; lor faisait léclat de sa chevelure, deson péplum,de légide que formait un gorgoneion divoire,et son casque à trois cimiers était à lui seul une éton-nante pièce dorfèvrerie, du plus raffiné travail, de la plusheureuse décoration. La main droite portait une nikédivoire et dor, haute de


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