. Dictionnaire universel d'histoire naturelle : résumant et complétant tous les faits présentés par les encyclopédies, les anciens dictionnaires scientifiques, les oeuvres complètes de Buffon, et traités spéciaux sur les diverses branches des sciences naturelles. ... Natural history. 4M TEN d'empêcher les ouvertures de se fermer. En effet, ces petites fentes augmentent promp- tement de volume, et forment, dans cer- tains cas, des excroissances qui servent de domicile aux larves. Les Tenthrédiniens se font remarquer par leurs métamorphoses. Pendant leur premier état, ils ne r
. Dictionnaire universel d'histoire naturelle : résumant et complétant tous les faits présentés par les encyclopédies, les anciens dictionnaires scientifiques, les oeuvres complètes de Buffon, et traités spéciaux sur les diverses branches des sciences naturelles. ... Natural history. 4M TEN d'empêcher les ouvertures de se fermer. En effet, ces petites fentes augmentent promp- tement de volume, et forment, dans cer- tains cas, des excroissances qui servent de domicile aux larves. Les Tenthrédiniens se font remarquer par leurs métamorphoses. Pendant leur premier état, ils ne ressemblent nullement aux lar- ves molles, blanchâtres, apodes delà plu- part des autres Hyménoptères. Ils ont, au contraire, l'aspect des chenilles ou larves de Lépidoptères. Ils ont même tellement la forme générale, les nuances, les villositésde beaucoup de ces dernières, qu'on ne les dis- tinguerait pas si l'on ne venait à considérer les pattes. Mais les larves de Tenthrédiniens ont toujours dequatorze a seize pattes mem- braneuses , ou mamelons qui existent par paires à certains anueaux du corps de l'ani- mal. Les chenilles , au contraire , n'en ont jamais plus de dix. De reste, les unes comme les autres ont ordinairement les trois paires de pattes écailleuses ou thoraciques qui re- présentent les membres de l'insecte adulte. Le caractère général des larves des Ten- thrédiniens leur a valu un nom qui rappelle l'analogie si frappante que nous venons de signaler, celui de fausses chenilles, employé dans les écrits de Réaumur, de Degéer et de beaucoup d'autres naturalistes, et qui, en réalité, leur convient assez bien. Les Tenthrédiniens , pendant leur pre- mier état, vivent exactement comme les larves de Lépidoptères. Ils se tiennent sur les feuilles. Certains d'entre eux se logent dans une feuille roulée et retenue au moyen de quelques fils soyeux, comme le font p
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