Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement . sadmettent bien, dans lépaisseur des pyramides de Malpighi, lexistence de vais-seaux artériels qui cheminent parallèlement à ces canaux et qui, en raison de leurdirection rectiligne, sont appelés arteriœ rectœ ; mais les divergences commencentquand il sagit dindiquer leur origine. Pour les uns, les arterise rectee proviennent,au même titre que les artères similaires des pyramides de Ferrein, des vaisseauxefférents du glomérule, principalement de ceux qui sortent des glomérules les plusrapprochés de la base des pyrami
Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement . sadmettent bien, dans lépaisseur des pyramides de Malpighi, lexistence de vais-seaux artériels qui cheminent parallèlement à ces canaux et qui, en raison de leurdirection rectiligne, sont appelés arteriœ rectœ ; mais les divergences commencentquand il sagit dindiquer leur origine. Pour les uns, les arterise rectee proviennent,au même titre que les artères similaires des pyramides de Ferrein, des vaisseauxefférents du glomérule, principalement de ceux qui sortent des glomérules les plusrapprochés de la base des pyramides. Pour dautres (Arnold), elles naîtraient enamont des glomérules de Malpighi, soit des artères interlobulaires, soit de lacavité de la voûte artérielle. Enfin, daprès une opinion mixte (Be.\le, Klein), ellesseraient fournies, comme nous le montre la figure 232, à la fois par des efférentsglomérulaires et par des branches de la rénale placées en amont du glomé ces trois opinions, la première est soutenue par Kôlliker : cest celle qui me. Fig. 231. Figure schématique, représentant le glo-mérule avec son vaisseau afférent et sonvaisseau efférent. 1, artère glorai5rulaire. — 2, veine glomi^rulaire.— 3, pvraniide de Ferrein. — 4, labvrinlhe. —0, 5, corpuscules de Malpiglii. — 6, un tube urinifère(portion flexueuset. — 7, vaisseau alTérent du glo-mi^rule. — S, ^-aisseau cfîérent. — 0, 0, réseauxcapillaires de la p\ramide de Ferrein et du labj-riuthe. — 10, un alfluent de la veine interlobulaire. REINS 375 y ai ar- paraît la plus acceptable. Elle a pour elle ce fait important, quen poussant uneinjection dans lartère rénale, on arrive à remplir toutes les artères de la voûte,toutes les artères de lécorce, y compris les rameaux les plus déliés des branchesinterlobulaires, sans remplir toutefois une seule des arteriœ rectœ. Ce fait ne se produirait certainement pas si les a,rteri£e rectee nais- saient, comm
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