. Le vent dans la nuit. L E vent du crépuscule aux frissons printaniersCueille de son haleine en glissant sur les branchesLes effluves de Tàme en fleurs des marronniers :Le ciel nest quun verger plein déclosions blanches La fraîcheur de lavril sattarde dans le soir,Réveillant au baiser de ses odeurs légèresDans le cœur mort que rien ne peut plus émouvoirLe cortège endormi des amours passagères. JOURS GRIS AU BORD DE LEAU 149 Le renouveau qui monte au tomber de la nuitInfuse dans nos sens son alarme et sa fièvreHt lair, dont la tiédeur prend comme un goût de fruit,Nous laisse une saveur de femm


. Le vent dans la nuit. L E vent du crépuscule aux frissons printaniersCueille de son haleine en glissant sur les branchesLes effluves de Tàme en fleurs des marronniers :Le ciel nest quun verger plein déclosions blanches La fraîcheur de lavril sattarde dans le soir,Réveillant au baiser de ses odeurs légèresDans le cœur mort que rien ne peut plus émouvoirLe cortège endormi des amours passagères. JOURS GRIS AU BORD DE LEAU 149 Le renouveau qui monte au tomber de la nuitInfuse dans nos sens son alarme et sa fièvreHt lair, dont la tiédeur prend comme un goût de fruit,Nous laisse une saveur de femme sur la Icvre. Le poète alangui dun inquiet désirAspire à labsolu du bonheur qui le hanteEt tend en vain ses bras amoureux pour saisirLintangible splendeur dune éternelle absente.


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