Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . oque romaine. Aussi loin que les Fac-similé de lauteur. ?> . -, , . , documents nous les montrent, on trouve leshabitants, qualifiés bourgeois, et en possession de grands pri-vilèges : exemption de la capitation ou taille personnelle, garan-tie contre la détention préventive, droit dimposer des collectes,deffectuer et de diriger des travaux publics, tels que ponts, for-tifications de la ville, faculté de former des associations de tousgenres, etc., etc. ; et, avantage plus grand, ils appara
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . oque romaine. Aussi loin que les Fac-similé de lauteur. ?> . -, , . , documents nous les montrent, on trouve leshabitants, qualifiés bourgeois, et en possession de grands pri-vilèges : exemption de la capitation ou taille personnelle, garan-tie contre la détention préventive, droit dimposer des collectes,deffectuer et de diriger des travaux publics, tels que ponts, for-tifications de la ville, faculté de former des associations de tousgenres, etc., etc. ; et, avantage plus grand, ils apparaissent con-stitués en milice, participant à la garde de leur ville, et ayanten mains les clefs des portes. Sils navaient voulu que la liberté,ils ne pouvaient exiger plus ; et, de nos jours, en pleine répu-blique, nous sommes bien loin de posséder les immunités et lesdroits dont jouissaient nos pères sous la domination féodale. Mais ce nétait pas la liberté que cherchait notre aristocratiebourgeoise, elle voulait posséder le pouvoir et ajouter à lénorme 420 HISTOIRE DE LYON. Fig. 434. JEAN ni-; FOREZ Fig. Fig. 436. MARTIN GirtOl) SCEAUX ARMORIES DE BOURGEOIS LYONNAIS puissance de ses richesses, le droit dasservir les pauvres plébé riches bourgeois, promoteurs et agents de la révolte, cher-chaient à briser moins encore la domination de lEglise que lor-ganisation démocratique de leur cité. Sous le régime féodal, lad-ministration et lexercice des droits civiques appartenaient cheznous à luniversalité des citoyens; ils participaient tous directe-ment au pouvoir et ne subissaient pas, comme nous, larbitraire Ces deux sceaux sont duplus haut intérêt pourmontrer la conditiondes bourgeois en pleinmoyen âge. Ils prou-vent dabord, contrai-rement à lopinion vul-gairement admise, queles roturiers portaientdes armoiries, ainsique lauteur la plu-sieurs tois démontré(Armoriai du Lyon-nais, i1 édition, 1860;2.* édition, verbo Aman-d
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