. Gérard Terborch . œuvres froides,figées en un réalisme rétréci et faux. Jan Steen,pas plus que Van Ostade, ne songeait à lélever;le fougueux talent de ces peintres nambitionnaitdu reste pas autre chose que de fixer les mœursrustiques du pays, et leurs peintures, pleines demouvement et de sève, séloignaient par là mêmedu genre qui nous occupe, je veux dire celui quine comprenait que la représentation de la sociétépolie et rangée. Il appartenait à Terborch dapporter une sensi-bilité nouvelle dans une école qui semblait destinéeà se mourir dune décrépitude prématurée. Sansdoute, de bonnes fées


. Gérard Terborch . œuvres froides,figées en un réalisme rétréci et faux. Jan Steen,pas plus que Van Ostade, ne songeait à lélever;le fougueux talent de ces peintres nambitionnaitdu reste pas autre chose que de fixer les mœursrustiques du pays, et leurs peintures, pleines demouvement et de sève, séloignaient par là mêmedu genre qui nous occupe, je veux dire celui quine comprenait que la représentation de la sociétépolie et rangée. Il appartenait à Terborch dapporter une sensi-bilité nouvelle dans une école qui semblait destinéeà se mourir dune décrépitude prématurée. Sansdoute, de bonnes fées présidèrent à la naissancede son œuvre. La paix intérieure et labondancedes richesses fortifiaient la société, et hâtaientlachèvement dune culture basée à la fois sur leslois du plus tenace atavisme, et sur un goût très vitde la liberté individuelle. En même temps, les vastesélans dhéroïsme dépensés dans les expéditionslointaines avaient leur retentissement au cœur du. OFFICIER ECRIVANTMusée de Dresde - 37 - pays ; on voyait dans lallure de la société élevée unefierté de bon aloi, qui jusque-là ne sétait pas encoremanifestée avec une pareille sûreté delle-mê vient à un tournant propice de lhistoiredes Pays-Bas. Il nouvre les yeux que pour voirtoutes les énergies sériger vers un avenir pro-metteur. Mais sil semble en quelque sorte avoirdevancé ses contemporains, sil leur a prêté uneâme si affinée, et une si grande noblesse danslallure, quon a peine à y reconnaître les per-sonnages quAntoine Palamèdes avait déjà misen scène avant lui, il le doit surtout à léducationclassique quil reçut dès ses débuts, et quil eut leloisir de compléter au cours de ses voyages. Ausurplus, pendant le long intervalle qui sépare LeCorps de garde de La Dépêche, datée de i655, silœuvre ne saccroît daucun tableau dimaginationqui nous soit connu, en revanche elle se fortifiedune série de portraits. Elle semb


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