. 1430; . w -^^^ ,JSJ L -^^^v^^ /%^. \)\l<,, ^i r„|iL,.li. Johaii se jeta à terre. assomme-brigands, mon brise-carcasse à routiers! Mais ladroite est bonne et je le leur montrerai! Il se leva et fit un rapide moulinet avec son bâton ferré. — Tout va bien ! en route ! Pas de routiers à lhorizon. Certainement ils avaientabandonné la poursuite et repris la route de Senlis. Jehanchercha à sorienter. Cétait à quelques lieues de Gisors quil 74 LES ASSIÉGÉS DE COMPIÈGNE avait eu cette heureuse chance de rencontrer les routiers etdêtre mis au courant de leur plan. 11 avait dû obliquer versle Sud po
. 1430; . w -^^^ ,JSJ L -^^^v^^ /%^. \)\l<,, ^i r„|iL,.li. Johaii se jeta à terre. assomme-brigands, mon brise-carcasse à routiers! Mais ladroite est bonne et je le leur montrerai! Il se leva et fit un rapide moulinet avec son bâton ferré. — Tout va bien ! en route ! Pas de routiers à lhorizon. Certainement ils avaientabandonné la poursuite et repris la route de Senlis. Jehanchercha à sorienter. Cétait à quelques lieues de Gisors quil 74 LES ASSIÉGÉS DE COMPIÈGNE avait eu cette heureuse chance de rencontrer les routiers etdêtre mis au courant de leur plan. 11 avait dû obliquer versle Sud pour leur échapper, mais il avait depuis repris labonne route. Senlis devait être encore à sept ou huit fallait aller passer lOise du côté de Beaumont et piquerensuite le long des forêts pour couper la route de Bonvarletavant lendroit dangereux. Par malheur la pluie qui menaçait depuis laube com-. Sous les averses mença bientôt à tomber. Petite pluie dabord, averse violenteensuite. Lèvent soufflait; quand un nuage avait crevé, unautre arrivait en grande course du fond de lhorizon et sedéversait sur la plaine et sur le pauvre piéton trempé bienvite jusquaux os. Jehan ne sen inquiétait pas. Ce qui le consolait cest quela pluie tombait aussi sur les routiers. Il se les représentapataugeant derrière lui sous laverse, dans les cheminsboueux; cela le fît rire et lui redonna des jambes. Cette pluielui fît même gagner trois quarts dheure. Comme il ruisselait UiXE POURSUITE MOUVEMENTÉE ^5 SOUS la bourrasque, il songea quil était bien inutile dallerchercher un pont pour traverser lOise. Le plus simple cétaitde marcher droit à la rivière et de la franchir à la nage. Jlnen serait pas beaucoup plus mouillé. Des collines bor-dant la rivière il putapercevoir une éten-due de pays, bienmélancolique sous labourrasque qui fai-sait rouler les grosnuages et crever lesaverses
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