. Bulletin du Musum national d'histoire naturelle. Natural history. â ih â par des Lianes, car il n'y a pas de Bambou dans le pays. Le ban est la ner- vure des feuilles de Palmier; c'est un bois solide et léger tout à la fois, dont le diamètre atteint souvent o m. i5 dans ces régions. Sur cette ossature, des feuilles de Palmier tressées horizontalement soutiennent d'autres feuilles de Bananier ou de plantes spéciales présentant une grande surface. Une deuxième épaisseur de feuilles de Palmiers disposées suivant le méri- dien du cône, et une dernière couche de paille de Riz dont les
. Bulletin du Musum national d'histoire naturelle. Natural history. â ih â par des Lianes, car il n'y a pas de Bambou dans le pays. Le ban est la ner- vure des feuilles de Palmier; c'est un bois solide et léger tout à la fois, dont le diamètre atteint souvent o m. i5 dans ces régions. Sur cette ossature, des feuilles de Palmier tressées horizontalement soutiennent d'autres feuilles de Bananier ou de plantes spéciales présentant une grande surface. Une deuxième épaisseur de feuilles de Palmiers disposées suivant le méri- dien du cône, et une dernière couche de paille de Riz dont les tiges suivent la direction des pentes, et le toit défie plusieurs hivernages. Les cases des champs sont plus légères et beaucoup moins soignées; les murs en sont faits de pieux mal équarris et simplement juxtaposés. Dans toutes les cases, toujours très mal tenues, un double ou triple étage de plafonds superposés sert de greniers, où l'on accède par une sorte d'échelle; le moins élevé est à 1 m. 60 du sol et oblige les occupants à se courber littéralement en deux lorsqu'ils ne sont pas accroupis par Un village dans la forêt. (Extrait des Lectures pour tous, Hachette et G'c.) \u centre, une suspension de paille tressée gène encore la circulation, couverte des objets les plus hétéroclites et d'une épaisseur respectable de poussière et de suie. De toutes les parties du toit ou des plafonds, d'in- nombrables toiles d'Araignées, surchargées également d'une suie épaisse, accumulée depuis la construction de l'immeuble, forment d'inquiétantes stalactites dont le moindre choc provoque la chute. C'est dans ce milieu, autour d'un feu central, dont la fumée se perd contre les parois du toit, (il n'y a pas de cheminée) que vivent les indigènes, leurs Poulets et leurs Chiens; parfois le nombre des occupants s'augmente de bestiaux malingres et partout d'innombrable
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