. Congrès national du Tiers-ordre franciscain à Montréal à l'occasion du 7e centenaire de la fondation du Tiers-ordre. nsi par eux semblait nous parler deplus près, plus immédiatement. Et sa parole de bénédic-tion pénétrait plus avant dans nos cœurs, y éveillait uqamour plus filial et plus tendre, une vénération et une sou-mission plus sincères. Cet incident avait par ailleurs sa signification : Dansun temps où les paroles du Pontife Suprême étaient mé-prisées, ici on les portait en triomphe. Dans un tempsoù sa voix pacificatrice était étouffée pour nêtre pas en-tendue, ici on la criait dans l
. Congrès national du Tiers-ordre franciscain à Montréal à l'occasion du 7e centenaire de la fondation du Tiers-ordre. nsi par eux semblait nous parler deplus près, plus immédiatement. Et sa parole de bénédic-tion pénétrait plus avant dans nos cœurs, y éveillait uqamour plus filial et plus tendre, une vénération et une sou-mission plus sincères. Cet incident avait par ailleurs sa signification : Dansun temps où les paroles du Pontife Suprême étaient mé-prisées, ici on les portait en triomphe. Dans un tempsoù sa voix pacificatrice était étouffée pour nêtre pas en-tendue, ici on la criait dans les clairons. — 298 — Puisse ce respect solennel et public donné à la paroledu Pape réparer un peu les outrages dont elle fut lobjet ! Il restera du moins un signe nouveau et éloquent delattachement filial des enfants de François dAssise auVicaire de Jésus-Christ. Mgr Brunault, accompagné des RR. PP. Bourque etMarion, , donna la bénédiction du Très-Saint-Sacre-ment. La foule, qui avait fait le chant du salut, se retira enacclamant la Reine du Tiers-Ordre. Ave, Ave Couvent des Franciscains North Edmonton — 299 — LE TIERS-ORDRE,REMÈDE AUX DEUX PLAIES MORALES Sermon donné par le R. P. Trudeau O. P.,Prieur. Claritatem quam dedisti rnihi dedi leur donnerai la gloire que vous mavez donnée. Saint Jean, xvii, Frères, Lhomme est un être de gloire. Il a la gloire attachée à soncorps, le plus parfait de la nature ; il a la gloire de son intelli-gence qui le fait libre ; il a la gloire de son âme, immortelle etcapable dinfini ; il a la gloire de sa destinée, qui est de posséderDieu. Toute cette gloire ne découle pas de sa nature et nest pas lefruit de son industrie ; mais il la tient de Dieu, du Dieu Créa-teur, qui lui a donné gratuitement ces dons, puisés dans sa propredivinité. De ce fait lhomme devient réellement un reflet divin ; bienplus il est reconnu quelque chose de Dieu : il est enfant de Dieu
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