. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1910 SIPHON DES AMMONITES ET DES BELEMNITES 803. Elles forment, de part et d'autre du plan médian, deux bandes striées (fîg-. 5) de faible larg^eur, particulièrement faciles à observer dans le genre Lytoceras et chez certains Phylloceras. Les stries des deux bandes, bien qu'assez irrégulières, dessinent nettement dans leur ensemble un V très aigu dont l'ouverture est dirigée vers l'arrière de l'animal. Elles peuvent être à peu près longitudinales et parallèles au siphon. Parfois certains feuillets s'écartent nota- blement
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1910 SIPHON DES AMMONITES ET DES BELEMNITES 803. Elles forment, de part et d'autre du plan médian, deux bandes striées (fîg-. 5) de faible larg^eur, particulièrement faciles à observer dans le genre Lytoceras et chez certains Phylloceras. Les stries des deux bandes, bien qu'assez irrégulières, dessinent nettement dans leur ensemble un V très aigu dont l'ouverture est dirigée vers l'arrière de l'animal. Elles peuvent être à peu près longitudinales et parallèles au siphon. Parfois certains feuillets s'écartent nota- blement du plan médian et viennent se fixer à la cloison anté- rieure de la loge, au fond des deux lobules les plus profonds _.â-ââ"~ ~~ ^ du lobe siphonal [Holcostepha- niis Kaschpiiiùcus Trautsch, Lioceras lythenses^ Desmoceras sp. ]. Enfin un dernier type d'orga- nes de consolidation est consti- tué par des lamelles répétées, perpendiculaires au plan de symétrie, qui partent de la face ventrale du siphon et s'atta- chent à la paroi des loges. Je ne les ai observées que dans très peu de formes. La figure 3 les montre en/) dans Amm. opali- nus. Elles sont homologues du prosiphon de l'ovisac. 3° Appendices du siphon dans la protoconque. â Les organes décrits précédemment s'observent dans les loges de l'adulte ; les premières loges ne les montrent Avant point. La protocon- ^ *" que au contraire en contient de relative- ment très dévelop- pés, destinés sans doute à consolider le fragile cÅcum si- phonal. A. Hyatt a décrit ces organes sous le nom de cônes siphonaux chez jEgoceras planicosta qui en possède plusieurs et chez Goniatifes Listeri et G. diadema qui n'en possèdent qu'un seul ^ Munier-Chal- FiG. 4. â Lytoceras jurense Zieten (Uhrviller, Alsace). Coupe transver- sale du siphon montrant les liens qui l'attachent au test. â .a,/5,c, couches du test, en cal
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