. Le pegme de Pierre Covstav . ilojophique CEux qui achètent vaifTeaux de po*terie,pour ne tumber après le con*cratperfet en peine de demanderaudience aux Ediles,ont de couftume dede les faire tinter 5 ôC par telle preuue femettent hors de la tromperie dVn :ven*deur,qui par façon mal honéte celé le vi*ce de la chofe vendue. Defquelzla prudesceie voudrois que ceux imitafTent quifeméllent de faire iugemé^quelle chofe fi au îourdhuy tumbe endirferent,ouiéterceilnonpas fur la rai;fon, qui eft celle qui feule nous feparedes bétes, mais feulement fur la robeSe le patrimoine. Car qui nefti
. Le pegme de Pierre Covstav . ilojophique CEux qui achètent vaifTeaux de po*terie,pour ne tumber après le con*cratperfet en peine de demanderaudience aux Ediles,ont de couftume dede les faire tinter 5 ôC par telle preuue femettent hors de la tromperie dVn :ven*deur,qui par façon mal honéte celé le vi*ce de la chofe vendue. Defquelzla prudesceie voudrois que ceux imitafTent quifeméllent de faire iugemé^quelle chofe fi au îourdhuy tumbe endirferent,ouiéterceilnonpas fur la rai;fon, qui eft celle qui feule nous feparedes bétes, mais feulement fur la robeSe le patrimoine. Car qui neftimera cecitoienbraue,quineluy fera la reueren*ce5sil a bien de quoy < Qui ne iugera ce*luy digne de vifitation, faueur,5& cotr*pagme,qui à grandes pofTefsions< Quine luy rendra ample témoignage de ver<tu,s?ilotrepafifeen biens c^creditcOrcnachetant leurs pots de terre,les marchansauront égard au fon :& les hommes quipar otroy de nature, foutiênent ces bon*nés parties de fapiêce Se cognoifîance. des chofes grandes ,nereguarderont pas combienlhomme diffère de lautre en parlant? Le beau ôCplufque royal dire dAlexandre à Diogenes, fi ie-nétois Alexandre,ie ferois content d être Dioge^;nés. Mais lautre p arauen ture parle plus brauemét,qui dit le fage nêtre inférieur à nul homme, feulerment être moindre que Iuppiter. Car la fageffe iétefes radnes,(5£ multiplie,<5£ accompaigne lhommeoutre la mortrmais ce que nous appelions les biensde fortune,<5£ du cors tumbent incontinent,^ laifcfent plufieurs,au milieu de la vie,<& tous égalementaprès la mort. Et toutainfi qCatodifoitsemerueillergrandemét, quvn Augurnerioitquandil rencôtroit vn autre Augur,aufsi à bon droit peut être,fe pourroit on émerueiler, pourquoy celuyqui eftriche ÔC fortuné,ne fe prenc à rire quand il voit vnautre riche comme luy , Car comme ceux qui iou*entquelqueperfonnage auxfarces pourla nouuekleté de la robe quil faudra incôtinent lailTer,font rire celuy qui
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