Gazette des beaux-arts . galement labouche et les oreilles. La phalange onguéale de lindex détermine la lon-gueur des yeux, et par conséquent la distance qui les sépare, puisque laide obligeante de M. de Longpérier, conservateur des sculptures au Musée du Lou-vre. Si les mesures de Y Achille ne saccordent point avec celles consignées dans lecatalogue de M. de Clarac, cela tient à ce quil y avait autrefois sur le casque de lastatue, un cimier qui, nétant pas antique, en a été détaché. 1. Ce livre étant destiné à lenseignement et devant être, autant que possible, clair,simple et court, nous navo


Gazette des beaux-arts . galement labouche et les oreilles. La phalange onguéale de lindex détermine la lon-gueur des yeux, et par conséquent la distance qui les sépare, puisque laide obligeante de M. de Longpérier, conservateur des sculptures au Musée du Lou-vre. Si les mesures de Y Achille ne saccordent point avec celles consignées dans lecatalogue de M. de Clarac, cela tient à ce quil y avait autrefois sur le casque de lastatue, un cimier qui, nétant pas antique, en a été détaché. 1. Ce livre étant destiné à lenseignement et devant être, autant que possible, clair,simple et court, nous navons pas voulu lembarrasser de citations, le compliquer denotes et de renvois. Toutefois, nous donnerons à la fin de louvrage la liste de tous lesauteurs que nous avons consultés, en signalant ceux qui nous ont servi ou qui pour-raient servir aux autres. Cette liste sera une bibliographie des arts du dessin, incom-plète sans doute, mais de choix, et elle ajoutera une utilité déplus à cette 208 .GAZETTE DES BEAUX-ARTS. cette distance doit être égale à un oeil. Mais cest le médius, et non pluslindex, qui précise lintervalle entre le nez et loreille. Il faut croire que ces rapports étaient connus des Égyptiens, car ontrouve dans toutes les collections dantiquités égyptiennes, et notammentau Louvre, des doigts en pierre de touche ou en basalte, sur lesquelssont marquées des divisions inégales. Tantôt le médius est seul; tantôt ilest joint à lindex, comme on le voit dans le dessin qui est ici gravédaprès les doigts en basalte du cabinet de M. dAigremont, à Paris. Cesdoigts portant, par exception, des hiéroglyphes, nous les avons soumis àlexamen de M. de Rougé, conservateur du Musée égyptien, et le profondégyptologue a décidé que ces caractères étaient apocryphes et ne présen-taient aucun sens, étant composés de signes tirés, au hasard, des inscrip-tions connues. Mais ce qui vient confirmer surabondamment lauthenticité


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