. Dans les marches Tibetaines autour du Dokerla Novembre 1906-Janvier 1908 . oulu les voir, après être 56 DANS LES MARCHES TIBÉTAINES montés si haut, revenir, pour les dernièresnotes, au chant si triste et lent qui rappelaitla Bretagne. Je vais voiries salines avec le jeune Pè soldats nous accompagnent. On nepeut pas faire un pas dans ce pays sans uneescorte. Nous descendons dans le ravin deYerkalo. Il fait leffet dun puits, on croittoucher le fond et il faut toujours descendre,descendre encore. Dans un petit village accroché au flancdu ravin, on charge une caravane de yacksqui va porter


. Dans les marches Tibetaines autour du Dokerla Novembre 1906-Janvier 1908 . oulu les voir, après être 56 DANS LES MARCHES TIBÉTAINES montés si haut, revenir, pour les dernièresnotes, au chant si triste et lent qui rappelaitla Bretagne. Je vais voiries salines avec le jeune Pè soldats nous accompagnent. On nepeut pas faire un pas dans ce pays sans uneescorte. Nous descendons dans le ravin deYerkalo. Il fait leffet dun puits, on croittoucher le fond et il faut toujours descendre,descendre encore. Dans un petit village accroché au flancdu ravin, on charge une caravane de yacksqui va porter au loin des sacs noirs gonflésde sel. Enfin voici le flot boueux du Mékong,coulant rapide entre deux falaises chaque rive, au pied des falaises et sefaisant face, deux longues agglomérationsde petites terrasses étagées en gradins surde minces colonnes de bois. On dirait uneétrange ville morte, faite de cellules vides,affreusement triste et laide au fond de cegouffre morne. Sur cette multitude de terrasses, onrépand leau salée que le vent furieux. SALINES DE YERKALO


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