. Gazette des beaux-arts . maisil paraît lavoir eu dès le commencement du règne de Henri III, qui, à ladate du 3 avril 1548, par lettres doffice données à Fontainebleau % lenomma inspecteur des bâtiments royaux de Fontainebleau, Saint-Ger- visiter souvent audit palais, ce que je fis. Auquel lieu ils me conseillèrent, entre autreschoses (après avoir cogneu la despence que je faisois pour chercher les antiquitez etretirer toutes choses rares et exquises en architecture), que je ne mesurasse plus lesdictes antiquitez selon le pied de France, qui estoit le pied de roy, pour autant quil setrouveroi


. Gazette des beaux-arts . maisil paraît lavoir eu dès le commencement du règne de Henri III, qui, à ladate du 3 avril 1548, par lettres doffice données à Fontainebleau % lenomma inspecteur des bâtiments royaux de Fontainebleau, Saint-Ger- visiter souvent audit palais, ce que je fis. Auquel lieu ils me conseillèrent, entre autreschoses (après avoir cogneu la despence que je faisois pour chercher les antiquitez etretirer toutes choses rares et exquises en architecture), que je ne mesurasse plus lesdictes antiquitez selon le pied de France, qui estoit le pied de roy, pour autant quil setrouveroit à propos que le palme romain suyvant lequel on pouvoit fort bien juger desanciens édifices, qui avoient esté conduicts avec iceluy plus tost que avec autres me-sures, et sequamment avec le pied antique Davantage, ils menseignoient les lieux où je les trouvay insculpées en un marbre fort antique. » 1. Md., f 90. 2. Vies des fameux architectes, t. I, p. 310. 3. Comptes des bâtiments royaux, p. 161 et i*u: liEi:T DE L <_» j;JiE Fac-similé du portrait do cet ai-cliitecte, tel quil est gravédans SCS œuvres. 11 82 GAZETTE DES BEALX-ARTS. main, etc., en dautres termes, surintendaat des bâtiments de la cou-ronne. Du reste, tout montre quil fat constamment larchitecte préféréde Henri II et celui de Diane de Poitiers, pour laquelle il fit dimportantstravaux. Cette haute protection devait lui valoir et lui valut effectivementune foule de faveurs : en 15i8 déjà, il était conseiller et aumônier ordi-naire du roi, ce qui le mettait en rapports continuels avec lui ; il était enoutre abbé de Géveton, de Saint-Barthélemy-lez-Noyon et dIvry. Sanomination à labbaye de Saint-Barthélémy eut lieu dans la même annéeque sa nomination aux fonctions de surintendant des bâtiments. En 1561,il ne sintitulait plus abbé de Saint-Barthélémy, mais abbé de Saint-Éloy-lez-Noyon, sans doute parce quil avait été dédommagé de labandon dupremier bénéfi


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