. Les Français peints par eux-mêmes . ez pas au spéculateur ce que cest que lapiété, le culte et les choses saintes. Sa piété, cest unreligieux amour pour les douceurs de la vie; son culte,cest lobservation scrupuleuse des statuts et règlements de la Course; les choses saintes, ce sont tous les objetsde prix que les Hébreux au désert jetaient dans la chau- idiére embrasée doù allait sortir le veau dor. A-t-il une conscience? oui, mais elle est semblable àla bulle de savon brillamment colorée qui sort du fétude paille dun enfant : à son apparition, on la prendraitpour quelque Hélas! Di


. Les Français peints par eux-mêmes . ez pas au spéculateur ce que cest que lapiété, le culte et les choses saintes. Sa piété, cest unreligieux amour pour les douceurs de la vie; son culte,cest lobservation scrupuleuse des statuts et règlements de la Course; les choses saintes, ce sont tous les objetsde prix que les Hébreux au désert jetaient dans la chau- idiére embrasée doù allait sortir le veau dor. A-t-il une conscience? oui, mais elle est semblable àla bulle de savon brillamment colorée qui sort du fétude paille dun enfant : à son apparition, on la prendraitpour quelque Hélas! Dieu sait ce que cest, doùça vient et où ça va ! A-til un cœur, cet homme? sans doute, mais il nebat que pour sa spécialité; et, par consé|uent, les cho-ses de lhonneur et du sentiment nentrent en rien nipour rien dans les habitudes de sa nature. On disait dungrand capitaine quà la place du cœur il avait un bouktde canon; on pourrait affirmer que le spéculateur a. enguise d.àme. des bons paj/ables


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