. La science du gouvernement : ouvrage de morale, de droit, et de politique, qui contient les principes du commandement & de l'obéissance : où l'on réduit toutes les matieres de gouvernement en un corps unique, entier dans chacune de ses parties, & où l'on explique les droits & les devoirs des souverains, ceux des sujets, ceux de tous les hommes, en quelque situation qu'ils se trouvent. LA SCIENCE D U GOUVERNEMENT. LE DROIT DES GENS. CHAPITRE P R EMIE R. Des Amlajfaies. Section premiè trois or 1res de Minijlres Publics. u sage des Ambafîades eft aufïi ancien que fêta*bliffement des f


. La science du gouvernement : ouvrage de morale, de droit, et de politique, qui contient les principes du commandement & de l'obéissance : où l'on réduit toutes les matieres de gouvernement en un corps unique, entier dans chacune de ses parties, & où l'on explique les droits & les devoirs des souverains, ceux des sujets, ceux de tous les hommes, en quelque situation qu'ils se trouvent. LA SCIENCE D U GOUVERNEMENT. LE DROIT DES GENS. CHAPITRE P R EMIE R. Des Amlajfaies. Section premiè trois or 1res de Minijlres Publics. u sage des Ambafîades eft aufïi ancien que fêta*bliffement des fociétés civiles. On le voit dans lE-criture fainte (a), le plus ancien de tous les ès quun Etat a été formé, il a fenti le befoin quilavoit des pays voifins, ôc c eft de leur utilité mutuelle queft néela communication que les peuples ont eue les uns avec lesautres. & Il neit prefque pas néceffaire de remarquer quil ne feroit Dans les Nombres XX, ï4; XXI, zi; &• dans Samuel V, lU. Origine desmbailades. • 22 SCIENCE BU GOUVERNEMENT. point convenable que les Souverains abandonnaffent legouvernement de leurs Etats , pour aller négocier en per-sonne quelques affaires particulières dans les pays é dépenfes de ces voyages fréquens feroient exorbitantes;les difficultés du cérémonial , infinies ; ôc les rifquts que cour-roit un Prince errant ainfi de Cour en Cour, extrêmes. Cescourfes indécentes feroient dailleurs impraticables, parcequil faudroit quelles fuflfent réciproques, Ôc quun mêmehomme ne peut pas être en même tems en divers lieux. IIa donc fallu que les Souverains aient employé leurs fujetsà la négociation des affaires. Cela seft toujours pratiqué ,ôc les motifs de cet ufage ont toujours été les mêmes,sujets des Ara- On envoie aujourdhui, comme lon faifoit autrefois, desMiniftres dans les Cours étrangères , pour former ôc pour en-tretenir lunion entre les Etats , pour conclure ôc pour re-nouveller des Trai


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