Le Monde moderne . ])art peuvent donc venir seuls. Les en-fants atteints de maladies chroniques,une fois le traitement indiqué, peuvent,tout en se soignant, continuer leursétudes. Ils viennent au dispensaireavant louverture ou après la sortie desclasses. • Ce ne sont pas seulement les enfantsgravement malades qui se présenterontà la consultation; dautres en imminencede maladies y trouveront un précieuxsecours. Dans les familles riches, h lamoindre préoccupation, les mères fontappel à leur médecin, et souvent, sansavoir de médicaments à faire prendre,elles arrivent, par un régime spécial, àenra
Le Monde moderne . ])art peuvent donc venir seuls. Les en-fants atteints de maladies chroniques,une fois le traitement indiqué, peuvent,tout en se soignant, continuer leursétudes. Ils viennent au dispensaireavant louverture ou après la sortie desclasses. • Ce ne sont pas seulement les enfantsgravement malades qui se présenterontà la consultation; dautres en imminencede maladies y trouveront un précieuxsecours. Dans les familles riches, h lamoindre préoccupation, les mères fontappel à leur médecin, et souvent, sansavoir de médicaments à faire prendre,elles arrivent, par un régime spécial, àenrayer les conséquences dune impru-dence ou dun accident. Tout au moinselles calment leurs inquiétudes. Pour les mères indigentes, le disi)cn-saire remplacera le métlecin de famille,et la médecine préventive, inconnuejus(|uici de la classe ouvrière, rendraautant et plus de services que la thcra-peutique la mieux raisonnce, répandrades habitudes dhygiène et de précau- IN DISlKNSAIHK D ENKANT^. SALLE dattente lions qui profileront aux familles, à la racetout entière, et conséquemmenlau pays. Les dispensaires ainsi compris sontdonc tout à la fois des instituts de thé-rapeutique et dhy^iène. Ils sont encorele complément nécessaire et efficace de1 inspection médicale des écoles. Du jour où le gouvernement a obligélous les Français à envoyer leurs en-fants dans les écoles, il sest obligé lui-même à protéger ces enfants contre1 insalubrité des , contre les dan-gers des maladies, et linspection médi-cale a dû être créée. Signaler une ma-ladie ou une cause de maladie ne sau-rait suffire ; le médecin-inspecteur ne]ieut faire plus par lui-même, mais sila à sa portée un dispensaire, il y adressele malade, qui est soigné el suivi jus-qu à sa guérison complète, jusqu à ceque tout danger de transmission ou derechute ait disparu. Toul cela est très bien, dira-t-on;mais ny a-t-il pas déjà, pour soigner lesenfants, lhôpital, le
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