. Le Jardin des plantes : description. ssal. QUE>TIN DURWARD. 73 — Je vous suis, messire, dit Galeotti; et juijeant sans doute (|iicla fuite était impossible, il accompagna le messager. — \ous faites bien, lui dit celui-ci chemin faisant; nous traitonsnotre cousin comme un vieuv lion en cage. Pour exercer ses m.î-clioires, on lui donne par intervalles un os a ronger. — Est-ce à dire, reprit Martivalle, que le roi veut me maltraiter! — ^ ous le devinez mieux que moi, car, maigre les nuages qui cou-vrent le ciel, vous voyez encore les étoiles. Je ne sais rien des pro-jets de Louis; seulement


. Le Jardin des plantes : description. ssal. QUE>TIN DURWARD. 73 — Je vous suis, messire, dit Galeotti; et juijeant sans doute (|iicla fuite était impossible, il accompagna le messager. — \ous faites bien, lui dit celui-ci chemin faisant; nous traitonsnotre cousin comme un vieuv lion en cage. Pour exercer ses m.î-clioires, on lui donne par intervalles un os a ronger. — Est-ce à dire, reprit Martivalle, que le roi veut me maltraiter! — ^ ous le devinez mieux que moi, car, maigre les nuages qui cou-vrent le ciel, vous voyez encore les étoiles. Je ne sais rien des pro-jets de Louis; seulement ma mère ma toujours dit ([uil fallait sap-procher avec précaution dun rat pris au piège, car jamais il nest sidisposé à mordre. Lastrologue nadressa jilus de questions; et le fou, suivant lusagedes hommes de sa condition, continua à mêler des sarcasmes h sesdivagations, jusquà ce quil eût remis lastrologue aux gardes de laporte du château. Galeotti passa de poste en poste, et huit par entrerdans la tour Gertrude. Les insinuations du fou navaient pas été perdues pour le furent cnntirmées ])ar lair sombre et rpie jirit Tristanen lintroduisant dans la chambre à couclier. Observateur attentif desphénomènes terrestres comm< des merveilles du firmament, Galeottiremarqua la poulie, la corde, dont les vibrations étaient encore sen-sibles, et il devina que les travailleurs employés à mettre ces objetsen place avaient suspendu leur tâche à son arri\ée. Il comjirit ledanger et résolut de le prévenir à force de sublilité, ou de se dé-feiulre jus([uau dernier soupir si on ratla(|uait. Il se présenta au roiavec un maintien en harmonie axec celte déleriuination, sans (la-raître craindre les etfels de la colère du monarque et sétonner dece que lévénement avait démenti ses pronostics. — Que toutes les plauèlcs (iropices secondent les vcein de VotreMajesté! dit-il en sinclinant dune manière presque orientale,


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