. Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . a plupart des j^ens qui nous arriventde France pour se marier à Jersey, veulent le faire in fraudeni îegis. Aussisont-ils peu sincères dans leurs communications, et avons-nous besoindécrire à leurs pasteurs respectifs, pour savoir la vérité. Ces retards lesennuient beaucoup, pressés (piils sont de se marier. Ils prévoient, en outre,quen écrivant nous découvrirons les vrais motifs (pii les amènent à Jersey,et qui sont de nature à mettre obstacle à la réalisation de leurs dé saj^erçoiveiit ([uils nont pas chaii


. Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . a plupart des j^ens qui nous arriventde France pour se marier à Jersey, veulent le faire in fraudeni îegis. Aussisont-ils peu sincères dans leurs communications, et avons-nous besoindécrire à leurs pasteurs respectifs, pour savoir la vérité. Ces retards lesennuient beaucoup, pressés (piils sont de se marier. Ils prévoient, en outre,quen écrivant nous découvrirons les vrais motifs (pii les amènent à Jersey,et qui sont de nature à mettre obstacle à la réalisation de leurs dé saj^erçoiveiit ([uils nont pas chaiice daboutir avec m)us, ils courentchez le ministre, cpii, heureux de ces recrues inespérées, les marie, sansautre formalité ;... ou bien, ils vivent en concubinalus ]>rofondes ici ; elle entraîne des mauxincalculables et trop souvent ineurabU-s. Con\bien de n\alheureux sei\-gagent dans des situations fausses, inextricables, y passent toute leur vieet y meurent !... Cest dé{)lorable !.... Le r. l?(.iii(k 266 EXPANSION AU DEHORS A LA SUITE DES EXPULSIONS § 8Evangélisation. Après avoir constaté par eux-mêmes cet état de choses, les Oblatsallaient-ils se décourager, et croire le bien impossible à accomplir, dans cemilieu où croissaient tant de mauvaises herbes ? Ils nen eurent pasun instant la pensée. Leur premier soin fut de connaître, autant que possible, le chiffre deleurs ouailles. Bonus pastor cognoscit oves ! Lévaluer, au juste, était assezdifficile, car là, comme ailleurs et plus quailleurs, une foule de gensbaptisés, mais ayant perdu à peu près la foi, ne venaient jamais à léglise,ou ny faisaient que de rares apparitions, de loin en loin. La petite chapelle catholique, bien modeste et étranglée entre deuxrues, pouvant contenir à peine cinq cents personnes, se remplissait, detrois à quatre fois, le dimanche. Il y avait donc de quinze à seize centsfidèles observant le précepte dominical. Afin de constituer un noyau de chr


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