. Promenades autour du monde; . de terre î Les Anglais, qui forment des co-lonies partout, ont tout près dici Bahze, où ils ont le droit de couperdes bois de campêche et ne nous aventurons pas de cecôté, malgré les belles forêts viergesquon y voit, les côtes sont tropdangereuses et dun accès tropdifficile. Nous terminerons cette explorationpar la république de Honduras ; ellesétend sur la mer des Antilles. Quelbon raisin ! quelle vanille parfumée !quels gros ananas ! Encore des minesdor à Corpus. Vous trouvez lesmontagnes hautes, nous allons lesfranchir aisément en suivant les sou


. Promenades autour du monde; . de terre î Les Anglais, qui forment des co-lonies partout, ont tout près dici Bahze, où ils ont le droit de couperdes bois de campêche et ne nous aventurons pas de cecôté, malgré les belles forêts viergesquon y voit, les côtes sont tropdangereuses et dun accès tropdifficile. Nous terminerons cette explorationpar la république de Honduras ; ellesétend sur la mer des Antilles. Quelbon raisin ! quelle vanille parfumée !quels gros ananas ! Encore des minesdor à Corpus. Vous trouvez lesmontagnes hautes, nous allons lesfranchir aisément en suivant les sou-terrains qui nous ouvrent un pas-sage à travers leur masse, et quiont été créés par les eaux. Je nevous engage pas à venir vers la baiede Mosquitos où résident des Indienserrants et indomptables ; ce nom leurvient des Mosquites ou mouches àdard, qui font de si cruelles morsu-res, que les malheureux passent, pourles éviter, une partie de lannée enbateau. Dirigeons-nous maintenantvers lAmérique du VENEZUELA ET GUYANES Puisque nous sommes sur la merdes Caraïbes, abordons en Vene-zuela ; nous y verrons des sauvagesqui sont les restes de .la popula-tion des Antilles et dont les Espa-gnols firent daffreux sont braves. É Ils son-nent dans leur conque marine ;cest le signal du départ pour lescombats; ne nous exposons pas àêtre pris par eux pour des ennemis :ils mangent, dit-on, leurs prisonniers ! Si vous voulez me suivre surles rives de lOrénoque, je vousferai faire un déjeuner dun nou-veau genre, chez les Otomaques etles Jarures; ils ne se nourrissentque de gomme et de terre en former des boulet-tes ; ils les feront cuire et les avale-ront avec délices, de préférenceaux fougères et aux lézards dontils se montrent aussi très peuples, rebut de lespèce humaine, ne connaissent pointlagriculture, ils sont féroces etsauvages. Quelle solitude effrayante dans cesplaines nues comme le dése


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