Traité d'anatomie humaine . rigine de ces racines. Dans la partie supérieure de la moelle cervicale etdans la moelle dorsale, où les cornes antérieures sont relativement étroites, lesdeux noyaux cellulaires antéro-interne et antéro-externe arrivent au contact lunde lautre et sont, à vrai dire, fusionnés en un noyau unique. Mais, au niveau desdeux renflements cervical et lombaire, là où la tête de la corne antérieure est volu-mineuse et étalée en travers, les deux noyaux précités sont nettement [distincts. c. Noyau postéro-externe. — Le noyau postéro-externe (fig. 316,3), encoreappelé noyau lat


Traité d'anatomie humaine . rigine de ces racines. Dans la partie supérieure de la moelle cervicale etdans la moelle dorsale, où les cornes antérieures sont relativement étroites, lesdeux noyaux cellulaires antéro-interne et antéro-externe arrivent au contact lunde lautre et sont, à vrai dire, fusionnés en un noyau unique. Mais, au niveau desdeux renflements cervical et lombaire, là où la tête de la corne antérieure est volu-mineuse et étalée en travers, les deux noyaux précités sont nettement [distincts. c. Noyau postéro-externe. — Le noyau postéro-externe (fig. 316,3), encoreappelé noyau latéral, occupe la corne latérale ou tractus intermedio-lateralis. Lescellules qui le constituent sont, pour la plupart, de dimensions moyennes, fusi-formes ou étoilées. Ce sont, en partie, des cellules cordonales envoyant leur cylin-draxe dans le cordon antérieur ou le cordon latéral, en partie des cellules radicu-laires envoyant leur cylindraxe dans les racines antérieures. Ces derniers éléments. Fig. 317. Cellule motrice 4es cornes antérieures de la moelle dunfœtus humain de 30 centimètres, le cylindraxe en rougeavec une collatérale (daprès Lenhossék). 438 NEVROLOGIE sont considérés par certains auteurs, notamment par Pierret, comme constituantles origines spinales du grand sympathique. Les cornes latérales nexistant réelle-ment que dans la partie supérieure de la moelle dorsale, le groupe cellulaire pos-téro-externe nexiste, lui aussi, comme noyau nettement distinct, que dans cettedernière région. Toutefois, le noyau en question ne disparaît pas entièrementquand disparaît la corne latérale ; ses éléments, comme la démontré Waldeyer,se rencontrent réellement dans toute la hauteur de la moelle épinière, avec cetteseule différence, peu importante dans lespèce, quils sont très abondants et réunisen groupe dans la région où la corne latérale est bien développée, moins nom-breux et plus ou moins disséminés sur les po


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