. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. is net dun feul trait dElixir :Au fortir de chez moi les Vertus en cortègeMarcheront fur Ces pas ; il naura quà choifî vous redrefle un efprit gauche ;Je vous nétoye un cœur gangrené de débauche ;Fièvre dambition, au feu toujours nouveau,Avec redoublement & tranfport au cerveauMenfonge continu, malice invétérée ,Avarice défefpérée ,Tous les Vices en un monceau,Je men joue, & cent fois jai fait femblables nallez pas penfer que ce foient impoftures :Vfe?, de mon remède, & je nen veux le prixQue de ceux que jaurai guéris. Livre IV. Sjj


. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. is net dun feul trait dElixir :Au fortir de chez moi les Vertus en cortègeMarcheront fur Ces pas ; il naura quà choifî vous redrefle un efprit gauche ;Je vous nétoye un cœur gangrené de débauche ;Fièvre dambition, au feu toujours nouveau,Avec redoublement & tranfport au cerveauMenfonge continu, malice invétérée ,Avarice défefpérée ,Tous les Vices en un monceau,Je men joue, & cent fois jai fait femblables nallez pas penfer que ce foient impoftures :Vfe?, de mon remède, & je nen veux le prixQue de ceux que jaurai guéris. Livre IV. Sjj Apollon faifoit mieux, on le payoit cTavance ;Avant la guérifon il vendoit refpé tout couroit chez le Dieu Médecin ;Surchargé de pratique, il prenoit davantage ;La foule en augmentoit ; on eût tont mis en gage ^Plutôt que de manquer le remède fut riche bien-tot, comme un Homme Minerve nétréna pas. Les maux du corps font tout notre embarras ;Ceux de Tame nimportent guè a^^ OTuvRES bt M. de la Motte < LE TRESOR. FABLE X l I L u^ N Prince voyageoitjcherchant les avantures. Mais non pas tout à fait en Chevalier errant ; Il marc!ioit avec fuite, avoit pris fes mefures, Sa caiïete fuivoit, bon trcfor , sûr garand. Contre mille befoins enfans des longues courfes ; Le courage & largent, cétoit là Tes reiïburccs. Il apperçoit un jour , écrits fur un rocher,Ces mots en vrai ftile dOracle : Jt mené au Grand Tréfor c^uun Dieu voulut iIl ejl gardé par maint ohjîacle ,Et dabcrd , pour premier miracle ,Oejl var monfein quil faut marcher. Perçons-le, dit le Prince. On aflemble mille hom-mes, Travaillans jour& nuit, bien nourris, bien payés;Et moyennant de grofles fommesEn peu de jours les chemins (ont frayes. Le rocher traverfé , Ce préfente un abîme. Le Tréfor eft plus loin , dit un autre écriteau ; Comble-mv. Soit , comblons ; dit lAmadis.^f)nouveau ; («) HJros duu fameux Ronua de Chevalerie*


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