Loin du foyer paternel . orti du village en même tempsqueux, dont le père et la mère étaient de sibraves gens, et en mourraient peut-être de cha-grin! Cétait impossible. Cependant Jacquot avait été arrêté et conduitdevant le tribunal ; la servante lavait reconnupour le compagnon de celui quelle persistait àappeler le voleur. Interrogé par le présidentsur son nom, son âge, son pays, il avaitrépondu avec beaucoup daplomb. Seulement,lorsquil avait fallu se tourner du côté de Pierre,il avait évité de le regarder en face. — Ainsi vous naviez point vu la pièce doroubliée sur le bureau? continua le p
Loin du foyer paternel . orti du village en même tempsqueux, dont le père et la mère étaient de sibraves gens, et en mourraient peut-être de cha-grin! Cétait impossible. Cependant Jacquot avait été arrêté et conduitdevant le tribunal ; la servante lavait reconnupour le compagnon de celui quelle persistait àappeler le voleur. Interrogé par le présidentsur son nom, son âge, son pays, il avaitrépondu avec beaucoup daplomb. Seulement,lorsquil avait fallu se tourner du côté de Pierre,il avait évité de le regarder en face. — Ainsi vous naviez point vu la pièce doroubliée sur le bureau? continua le président. Jacquot. — Non. — Etes-vous resté seul dans le cabinet? — Non, mon camarade ou la bonne étaienttoujours là. — Le témoin a dit elle-même quelle allaitet venait; et quant à votre camarade, il nepouvait pas être à la fois avec vous et dans lacheminée quil ramonait. — Je ne suis pas resté seul. — Pourquoi, une fois dans la rue, avez-vousquitté si vite votre compagnon ?. Il exhorta Jacqnot à profiter du noble exemple dhonneuret de probité que lui avait donné son camarade. (Page 71.). LOIN DU FOYER P. 66 LOIN DU FOYER PATERNEL. — Parce que javais une commission à faire. — Le lui avez-vous dit? — Je ne men souviens pas. — Aviez-vous de largent sur vous, etcombien ? — Quinze ou vingt sous, je crois. — Vous deviez avoir plus; car le mômejour vous avez acheté une veste et un pantalon. — Je les ai échangés contre ceux que javais. — On néchange pas ordinairement du vieuxcontre du neuf; vous avez dû donner du retour? — Pas grandchose ; une misère. — Pourquoi teniez-vous à changer dhabits? — Je ny tenais pas. — Quavez-vous fait toute cette journée-là? — Des courses, pour lun, pour lautre. — Et le soir ? — Le soir!... ma foi, je nen sais rien; jesuis rentré me coucher apparemment. — Non ; lon vous a vu au spectacle. — Ça se peut bien. — Et auparavant, naviez-vous pas dîné chezun marc
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