Gazette des beaux-arts . ester debout. De temps à autre on ressuscite cevieux conte de la légèreté française, devenue proverbiale en éguée pendant quelque temps dans la chambre des enfants, cette ma-nière de juger le caractère français a acquis une nouvelle valeur et uneréelle créance dans lopinion publique en Allemagne, lorsque la guerreeut démontré la légèreté des Français en ce qui concerne les choses mili-taires, cause de leurs ^désastres. Mais aussi longtemps que les Françaisauront leurs bronzes, leur industrie artistique, leur peinture et biendautres choses encore, ils pourr


Gazette des beaux-arts . ester debout. De temps à autre on ressuscite cevieux conte de la légèreté française, devenue proverbiale en éguée pendant quelque temps dans la chambre des enfants, cette ma-nière de juger le caractère français a acquis une nouvelle valeur et uneréelle créance dans lopinion publique en Allemagne, lorsque la guerreeut démontré la légèreté des Français en ce qui concerne les choses mili-taires, cause de leurs ^désastres. Mais aussi longtemps que les Françaisauront leurs bronzes, leur industrie artistique, leur peinture et biendautres choses encore, ils pourront rire de lopinion, comme faisait ClaraZiegler des spectateurs de Vienne, mais de meilleur cœur et avec plus deraison. Tout nous engage, au contraire, nous. Allemands, à envier et àimiter la profondeur de leurs études et la solidité de leur travail. « On ne saurait citer un exemple plus concluant, plus éclatant de cesqualités caractéristiques de leur travail, que cette constellation de sept. SSARÇONNJ!:, PAR M. B E RN E-B E L L E C 0 U R. VIII — 2^ PERIODE. 426 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. étoiles, constituée à lexposition des beaux-arts par les tableaux deM. Meissonier. « Il a commencé il y a dix ans à rendre des scènes de la Aie a peint à cette époque le tableau si connu de lEmpereur et son état-major à Solferino. En même temps à peu près, il donnait au public cetableau si émouvant, si dramatique dans sa simplicité, 1814. On y voitlempereur Napoléon I marchant eu retraite sur un chemin neigeux parun soir dhiver, Napoléon abattu comme homme et comme guerrier. Il avoulu représenter un ordre didées opposé dans son tableau des cuiras-siers défilant devant lempereur au commencement de la bataille deFriedland et saluant César dun formidable cri de : « Vive lEmpereur! »Ce quil y a de plus étonnant que le choix fait par lui dun épisode sitourmenté, cest la dimension quil a adoptée, cinq à six pieds de lon-gueur. Ce


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