. Annuaire du Conservatoire et du jardin botaniques de Genève. Botany. (14) — 48 — Folia 35 X 4,8 — 23,7 X 4,5 — 26 X 2,2 — 16 X 2,2 cm. longa et lata. Pedunculi 0,5 — 0,6 cm. in diam. lati et infra infio- rescentiam 0,35 — 0,45 cm. lati. Spicse ad 13 cm. longue et cum fioribus 0,3 — 0,5 cm. in diam. latse. Hab. : District de Vatomandry, vivant surtout dans les cas- cades; n. vern. : « Ouvirandrana » ; les tubercules bouillis sont mangés par les indigènes (Guillot, 20, II, 1904, n. 5.). Obs. — Cette espèce est bien distincte de VA. fenestralis, déjà à cause de l'apparence de ses feuilles. Chez
. Annuaire du Conservatoire et du jardin botaniques de Genève. Botany. (14) — 48 — Folia 35 X 4,8 — 23,7 X 4,5 — 26 X 2,2 — 16 X 2,2 cm. longa et lata. Pedunculi 0,5 — 0,6 cm. in diam. lati et infra infio- rescentiam 0,35 — 0,45 cm. lati. Spicse ad 13 cm. longue et cum fioribus 0,3 — 0,5 cm. in diam. latse. Hab. : District de Vatomandry, vivant surtout dans les cas- cades; n. vern. : « Ouvirandrana » ; les tubercules bouillis sont mangés par les indigènes (Guillot, 20, II, 1904, n. 5.). Obs. — Cette espèce est bien distincte de VA. fenestralis, déjà à cause de l'apparence de ses feuilles. Chez l'A. fenestralis le limbe est réduit aux nervures (V. Fig. 1, n. 2) et pourvu à son extrémité d'un long mucron plein, très aigu, ordi- nairement recourbé, placé au sommet arrondi et un peu échancré de la feuille (V. Fig. 1 n. 4) et généralement incliné dans un plan perpendi- culaire à celle-ci. Ici au contraire, le limbe est formé de parenchyme aussi ; ce dernier est perforé, il est vrai, mais les trous sont moins grands et les trabécules beaucoup plus larges (V. Fig. I, n. 1). Ça et là même, la perforation manque entre deux nervures consécutives. En outre, le sommet ar- rondi ou atténué, parfois même esquissant une terminaison acuminée mais non aigiie, ne présente jamais le mucron caractéristique de VA. fenestralis (V. Fig. l,n. 3). L'inflorescence a aussi une apparence bien diffé- rente. Chez L'A. fenestralis elle se compose géné- ralement de deux et quelquefois de trois épis ter- minaux, dont la forme est plus ou moins conique, surtout lorsqu'ils sont jeunes. C'est-à-dire que ces épis sont plus ou moins atténués, à partir de leur base. Chez notre plante, au contraire, ils sont cylindriques et conservent un diamètre à peu près constant, même lorsque les fruits sont en train de se former dans le bas, tandis que le sommet est encore en boulon. Ce dernier seul est brièvement conique, terminé qu'il est par une p
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