L'illustration : journal universel . rs à un vieux docteurquil nomma O-kee-pah-ka-se-kah, cest-à-dire maître descérémonies, puis il disparut entraversant de nouveau tout levillage. Pendant trois jours, les vingtet un jeunes gens en questionrestèrent enfermés dans le wig-wain pour se préparer aux tortu-res quils devaient subir, et pen-dant ce temps, la grande placepublique était le théâtre de tou-te sorte de jeux et de danses ;et parmi ces dernières, nousallons parler de la danse des buffles ou Bel-lohekna-pie, dont nous donnons ici la représen-tation fidèle. Elle dura i jours, et se passa deva
L'illustration : journal universel . rs à un vieux docteurquil nomma O-kee-pah-ka-se-kah, cest-à-dire maître descérémonies, puis il disparut entraversant de nouveau tout levillage. Pendant trois jours, les vingtet un jeunes gens en questionrestèrent enfermés dans le wig-wain pour se préparer aux tortu-res quils devaient subir, et pen-dant ce temps, la grande placepublique était le théâtre de tou-te sorte de jeux et de danses ;et parmi ces dernières, nousallons parler de la danse des buffles ou Bel-lohekna-pie, dont nous donnons ici la représen-tation fidèle. Elle dura i jours, et se passa devant toute la voir, était montée jusque sur le dôme des wigwams. Le corps I et le quatrième jour quatre fois. Le docteur qui présidait lades danseurs élait barbouillé de la manière la plus bizarre; danse fumait sa pipe du côté du nord, du sud, de lest oude plus, ils sétaient affublés, au nombre de huit, dune peau , louest suivant le point où sexécutait la danse. Le quatrième jour, à un signal convenu, les. | Peaux-Rouges. — Chef Cr< danseurs se rapprochèrent, lemaître des cérémonies sorlitdela loge sacrée et se mit à dan-ser à son tour, en chantant surun ton lamentable, jusquà cequil se trouvât tout près dutonneau symbolique, contre le-quel il sappuya le front. Alorsquatre vieillards allèrent pren-dre sur le seuil du wigwam,quatre vases en peau de buf-lles,remplis deau,qui venaient,disaient-ils, des quatre partiesdu monde, et qui avait étérecueillie dans ces outresà lé-poque du déluge. Ces quatrevases furent déposés à colé dugrand tonneau, tout le mondeà ce moment poussa des hour-ras furieux avec accompagne-ment dune musique diaboli-que qui dura près dun quartdheure; puis les quatre vieil-lards reprirent les vases et al-lèrent les reporter dans laloge. Tout à coup apparut aumilieu de la place une sorte demonstre barbouillé de noir quise mit à faire toute sorte degambades. Le docteur quitta laposition quil avait prise de
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