. Devises heroïqves . / A trefiiobleSigneur^Monfîcuf THEO DE DE M A R Z eChevalier, Baron & Signeur dudit lieu, deSelleroche, LaJJena^, <$rc. (Jaude Tara -dm, Salut. V t r e le grand plai-fir & recreacion , que; la diiic rfité de Peintu-re donne à lhomme,i le fouuerein bien quilj en peut receuoir neftpas de petit eftimerat-j tendu mefmes, q parI le moyen dicelle, Cepeuuent beaucoup plus facilement fupporterles trefgrieues & quafi intollerables pafsios tantdu corps que de lefprit. Ce que les Nobles An-tiques nont jamais eu en mefpris : &: principa-lement les grans Rois, Princes, &: Potentaz:
. Devises heroïqves . / A trefiiobleSigneur^Monfîcuf THEO DE DE M A R Z eChevalier, Baron & Signeur dudit lieu, deSelleroche, LaJJena^, <$rc. (Jaude Tara -dm, Salut. V t r e le grand plai-fir & recreacion , que; la diiic rfité de Peintu-re donne à lhomme,i le fouuerein bien quilj en peut receuoir neftpas de petit eftimerat-j tendu mefmes, q parI le moyen dicelle, Cepeuuent beaucoup plus facilement fupporterles trefgrieues & quafi intollerables pafsios tantdu corps que de lefprit. Ce que les Nobles An-tiques nont jamais eu en mefpris : &: principa-lement les grans Rois, Princes, &: Potentaz:leiquelz ayansde touttems ,en leurs fu Mimesefprits, les Ombres ou Idées de Vertu : ont tantfait saydans de cette Peinture % que ja foit que a i i ce île s. 4içelles Idées fuflent paflagefes, & merueilleufè-ment mobiles : ce néanmoins les y ont fî bienretenues & arreftees, que perpétuellement enont eu fheureufè amour & connoiflance. Lemoyen dy entendre fut, que chacun deux fé-lon la particulière affeccion quil auoit en fonIdée 5 vint à figurer certeine chofe , que icelleIdée reprefentoit,quoy que ce fut par fâ forme,nature?complexion, ou autrement- Telles figu-res ainfi inuentees, ils apellarent leurs Deuifes,combien que le commun par ignorance, lesapelle tousjours Armoiries julques aujourdhui:pour autant quils les peingnoient en leurs Ar-mes : afàuoir en leurs Efcuz, Targes, Pauois, &Boucliers. Prenans plaifir à en décorer la chofe,en laquelle eftoit pofee leur totale efperance& dernier refuge : & ou aufsi eflans en guerre,auec apprehenfïon de mort} defîroient portertelles Deuifes deuant leurs yeus,comme fe pro-mettans viure &: mourir ] en fobgetdu moni-ment, &: vraye mémoire de Vertu. A
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