. Caractâeristiques des saints dans l'art populaire . nt sur les mérites du personnage par un juge-ment public. Les SAINTS Hemeterius (Madir, etc.) et Celedonius, mar-tyrisés à Calahorra; 3 mars, vers 298. On rapporte quaumoment de leur supplice, lanneau de lun et le linge{urarium) dont lautre sétait servi pour essuyer la sueur patriarche, il y a lieu de croire que le Diurnal de Passau (1521) avaitcela en vue lorsque, dans son hymne pour les vêpres de la Toussaint,on y chantait : (( Tu pater adsis Abraham,Claram gerens prosapiam ; etc » 8. Nous voyons dailleurs par le Nouveau Testament (Luc. x


. Caractâeristiques des saints dans l'art populaire . nt sur les mérites du personnage par un juge-ment public. Les SAINTS Hemeterius (Madir, etc.) et Celedonius, mar-tyrisés à Calahorra; 3 mars, vers 298. On rapporte quaumoment de leur supplice, lanneau de lun et le linge{urarium) dont lautre sétait servi pour essuyer la sueur patriarche, il y a lieu de croire que le Diurnal de Passau (1521) avaitcela en vue lorsque, dans son hymne pour les vêpres de la Toussaint,on y chantait : (( Tu pater adsis Abraham,Claram gerens prosapiam ; etc » 8. Nous voyons dailleurs par le Nouveau Testament (Luc. xxii, 30;— Apoc. VII, 4-9) que les élus comptent tout de bon dans la filiationdes patriarches. Cf. Edm. Le Blant, Inscriptions chré t. Il,p. 160, 390, svv.; et Préface, p. Ixxxviij. LINGE. de son visage, furent enlevés dans les airs à la vue de toutle peuple*. Les graveurs espagnols ont peint volontiersce prodige, que les vers de Prudence décrivaient commechose constante ^Sainte Véronique, femme de Jérusalem, qui passe pour. avoir reçu et conservé lempreinte sanglante du visagede Notre-Seigneur sur un linge, lorsquelle ne se pro- 1. Cf. AA. SS. Mart., t. I, p. 228. sqq. — Espaim sagrada,• t. XXXIII, p. 272-293; et 421-430. 2. Peristeph., hynin. 1, v. 81, sqq. : « nia laus occulta non est, nec senescit tempore,Missa quod sursum per auras evolarunt muneraQua. viam patere cœli prtemicando ostenderent. lUius fidem figurans, nube fertur annulus ;Hic sui dat pignus oris, ut ferunt, orarium;Qua- superno rapta flatu, lucis intrant intimum. Etc. » posait que dessuyer la face de Jésus-Christ^ marchantau Calvaire entre ses bourreaux. Son nom se lit le k- fé-vrier (ou le 15) dans plusieurs martyrologes, et le moyenâge la souvent représentée tenant le suaire où la sainteface est tracée miraculeusement. Il ne faut pas avoir énormément lu pour savoir quecette légende est sujette à caution; et que le mot Véro-nique , par exemple, est employé non


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