. Le Monde moderne. laissé ces re^jardsvagues, toujours perdus ! Ce poste où nous allions, il faut ledire très vite, était le plus malsain de laligne. Les téléfjraphistes y étaient rele-\ es tous les six mois. On les envoyait enconvalescence dans un poste de la mon-tagne ou à Thùpital et en congé indéfinile plus souvent. Ce poste, maudit sil enfût, alimenté par Teau dun puits desdunes, eau pouiTie, réceptacle de toutes MMET rir point de direction. Par les portes et lesfenêtres ouvertes, dépouillées de leursvolets, le sable était entré et sentassaitdans les chambres. .Au mur,
. Le Monde moderne. laissé ces re^jardsvagues, toujours perdus ! Ce poste où nous allions, il faut ledire très vite, était le plus malsain de laligne. Les téléfjraphistes y étaient rele-\ es tous les six mois. On les envoyait enconvalescence dans un poste de la mon-tagne ou à Thùpital et en congé indéfinile plus souvent. Ce poste, maudit sil enfût, alimenté par Teau dun puits desdunes, eau pouiTie, réceptacle de toutes MMET rir point de direction. Par les portes et lesfenêtres ouvertes, dépouillées de leursvolets, le sable était entré et sentassaitdans les chambres. .Au mur, se lisaientencore quelques inscriptions gravées aucouteau en ces heures lentes, étaient des noms, des dates, pai-foisde vraies phrases où toute la vie de ceposte était écrite : Quinze jiiurs desirnco. Pas de comnninic^liun. —• LeClinvoi nous n apporté un peu de liande/raiche décembre — Le convoiuarrire pas. — j\ous nacons plus de LA TKLÉ lIl IK iil>TliJIE. vin i/uillcl ). VA toi ;uitro : le nomel mie i-roix, puis : Mari tTiiccès defolie furieuse (aotU ). Cesl vnii. Il niounit à iinlre anivéc,celui (|ue nous allious secourir. Ou chur-chii |)arnii les dunes niouvaules eiilou-raiil le posie, là où le veu( avail creusé(le ])roiou(ls ra\ins. le sillon le pinsallouillé el on le mil dans IoliI ce salilemaiulil, |)âlo, rij^ide, roulé eu sa capoleslriclemenl boulonnée. Puis, la choselaile ainsi, hor-riblc dans ce j;rand silencedes cires el des choses, nous repartîmes,laissanl lesaulres anxieux, brisés, les rc-j,ards iblris. re\ enns en liiori/nu de ipielle lui Ihisloiie de ces petitspostes hàlivemenl conslrnils, cl i\\i plusleirible dentre eux. , sur la lifjne deIl lucd-lirliir. à lanu-rna, le poste sé-croula. lUie iiuil, siius la poussée vio-lente du siidcii. lu lélé;;i-aphiste liil utres sérieusement blessés. Unide, superbe, se dresse à laplace de laucien; mais de ses fe
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