. De l'art des devises . LE jour me manque-, ^ me s yeux languiJptnSySous ïeffort du md que jefens,A tout momentfemhlent devoir s éteindre:Ne ^OPts yfiezjpas, téméraires Efprits,Encorençét efiat, mes regards fint à vouf pourriez^en eflre épris. Sfij 324 CABINET SONNET. BElle dVne beauté pudique Sc rayonnanceyleus des feux fans chaleur, jéclairay fansbruflertNulîe autre ne me pût en douceur égaler >Nj faire plus dAmans > fans devenir Amante Grande d vne grandeur modefte & me vit fans orgueil ma lumière étaler:le fceus paroiftre en temps , comme en temps- me vo
. De l'art des devises . LE jour me manque-, ^ me s yeux languiJptnSySous ïeffort du md que jefens,A tout momentfemhlent devoir s éteindre:Ne ^OPts yfiezjpas, téméraires Efprits,Encorençét efiat, mes regards fint à vouf pourriez^en eflre épris. Sfij 324 CABINET SONNET. BElle dVne beauté pudique Sc rayonnanceyleus des feux fans chaleur, jéclairay fansbruflertNulîe autre ne me pût en douceur égaler >Nj faire plus dAmans > fans devenir Amante Grande d vne grandeur modefte & me vit fans orgueil ma lumière étaler:le fceus paroiftre en temps , comme en temps- me voiler 5Et fans fumer jamais, je fus toufîours luifante; Apres tout, je fuis morte j Sc tant de qualité jadis m auroient roife au rang des Dcirez,Nont pu me garantir de ces ombres funèbres. Voyez:, petits Flambeaux, comme vn peude fplendeur,Pourra vous preferver de femblables ténè j en fuis écÛpfce au point de ma grandeur. DE DEVISES. CEtte Tie^ije a âefia çjîé alléguée dans tecorps de ce Livre: Elle fut faite fur lamort^de Âiarie de Simiane T)ucheffe dUArpajon, connue auparavant fous le nom de Jidademoifelle^de Aïonchas. Eftant morte en couche , de faqualité de Mère ^ de Ducheffè ; On peut direeftiil luy arriva comme a la Lune, qui séclipfien fa plénitude. Sf ii j 3afi CA B I N E T S O^N NE T. Fils ardent dVne haute & lumincufe Mère,lébloùy les regars, les Efprits jctonnay,Et de mon Afcendant, fi toft que je fus né,Vne lueur forrit furprcnante S>C légère. Qui necrût, fur lafoy dVn fignefi verroit de mon feu le Monde illuminaEt que fon cours vn jour ne feroit terminé,Que des climats derniers qui bornent lHe^ mifphere ? A faux on lefpcra, comme à faux on le crut jTout ce feu séteignit, aufîi-toft quil parut sEc la promeffe en fut aufli courte que belle : Apprenez , Feux de terre, à vous foûmettreau Sort îEn vain prétendriez-vous vne vie immortelle,Puifque les Feux du
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