. Académiciens d'autrefois. e chaque côté du chœur. Quantà celles de saint Chrysostome et de saint Athanase, personnenen a jamais entendu parler pour lexcellente raison que pro-bablement elles nont jamais été exécutées. En effet, la cathédrale de Montauban, dont les plans avaieniété dressés en i685 par larchitecte François dOrbay2 et rap-pelaient ceux de Saint-Roch de Paris et de toutes les églisesde la seconde moitié du xvne siècle, ne devait avoir quunetour derrière le chœur à la façon de beaucoup de monumentsromains. La façade un peu théâtrale, mais, somme toute, har-monieuse, comportait do


. Académiciens d'autrefois. e chaque côté du chœur. Quantà celles de saint Chrysostome et de saint Athanase, personnenen a jamais entendu parler pour lexcellente raison que pro-bablement elles nont jamais été exécutées. En effet, la cathédrale de Montauban, dont les plans avaieniété dressés en i685 par larchitecte François dOrbay2 et rap-pelaient ceux de Saint-Roch de Paris et de toutes les églisesde la seconde moitié du xvne siècle, ne devait avoir quunetour derrière le chœur à la façon de beaucoup de monumentsromains. La façade un peu théâtrale, mais, somme toute, har-monieuse, comportait donc comme ornements quatre statuescolossales debout, de onze pieds de hauteur, « répondant surles colonnes du premier ordre darchitecture » qui sont dechaque côté du portail principal, et quatre statues de même 1. Archives de Tarn-ei-Garonne, C 67i0. 1. La cathédrale étant construite aux frais du roi, il était naturel que les plans enfussent donnés par un architecte du roi résidant à LA RETRAITE DE MARC ARCIS. 241 dimension, mais assises, « au droit des pilastres des ailes de lafaçade sur les socles répondant auxdits pilastres ». Or il arriva, en 1722, quune partie de la nef sécroula etquon craignit un nouvel accident, étant donné que le poids dela tour commencée derrière le chœur devait porter sur desconstructions dont la solidité nétait pas certaine . On se décidadonc à construire deux tours sur la façade qui en devint hor-rible et qui dès lors ne pouvait plus, semble-t-il, accueillir lesstatues assises du pauvre Marc Arcis. Deux de ces statues sansdoute étaient déjà finies lorsque laccident se produisit : ellesrestèrent à labandon pendant un siècle et demi, jusquà ce quelarchiprêtre actuel, M. le chanoine Pottier, dont le goût et lé-rudition ne peuvent être trop vantés, leur eût trouvé une placedécente qui les mît en valeur. Il y a dans cette partie de lœuvre de Marc Arcis — qui nedevait recevoir q


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