. Des mécanismes respiratoires chez les Crustacés Décapodes; essai de physiologie évolutive, éthnologique et phylogénique. 216 GEORGES BOHN. n'est pas constiluée par les mêmes parties que la chambre analogue des ; les antennes chez les passent au second rang, tandis que le premier est pris par les prolongements ptérygostomiens antérieurs ; nous retrouverons ailleurs (Voir plus loin, p. 281) cette disposition. De plus, le filtrage de l'eau, au lieu de se faire simplement au niveau de l'orifice d'entrée, a lieu tout le long de son trajet : le front, les anten
. Des mécanismes respiratoires chez les Crustacés Décapodes; essai de physiologie évolutive, éthnologique et phylogénique. 216 GEORGES BOHN. n'est pas constiluée par les mêmes parties que la chambre analogue des ; les antennes chez les passent au second rang, tandis que le premier est pris par les prolongements ptérygostomiens antérieurs ; nous retrouverons ailleurs (Voir plus loin, p. 281) cette disposition. De plus, le filtrage de l'eau, au lieu de se faire simplement au niveau de l'orifice d'entrée, a lieu tout le long de son trajet : le front, les antennules, l'cjiistonie ci Vesjiace prèlablal étant tapissés de poils. Les différences entre les Corystes et les Pseudocorystes sont fort intéressantes à mettre en évidence, car elles nous font voir \di plas- ticité remarquable des pièces quiavoisinent les orifices respiratoires antérieurs ; chez les Corystes, ce sont les articles basilaircs des antennes et les méropodites des maxillipèdes externes qui s'hyper- trophient ; chez les Pseudocorystes, ce sont surtout les parois orbi- taires inférieures et la partie antérieure du bord ptérygoslomien ; par suite les maxillipèdes et surtout les articles 2 des antennes sont protégés contre les frottements mécaniques, cause certaine de l'hy- pertrophie des organes chilineux. Corystoides aJjbreviatus â Chez les Corystoïdes abbrei'iatus , étrange petit Crabe verdâtre, la chambre prostomiale est constituée suivant un mode différent encore. Les pattes-mâclioiros, les apo- physes ptérygoslomioiines , les antennules exceptionnellement dé- veloppées contribuent à sa forma- tion; et chose étrange, paradoxale presque, les antennes chez ce Co- rystidé sont si réduites qu'elles ont été méconnues pendant longtemps. Le cadre buccal très large en arrière se rétrécit notablement à la partie antérieure ;
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