Oeuvres dramatiques de Néricault Destouches . ns. N E R I N E. Que veux-tu! la faute en cfl faite: ton abfence me defef- péroit, je féchois fur pied, je te croyois perdu, Si il ne me falioit pas moins quun mari pour me confolcr de ta perte. C R I S P I N. Le bon cœur de fille î tu me perces Tame. O fort cruel I N E R I N E. O fortune traîtreffe ! C R I S P I N. Falloit-il crever deux chevaux en chemin, pour la trouver entre les bras dun maroufle ! TomeL Tttt 6o8 L!Objîade Imprévu, N E R I N ccJer à la rage dêtre mariée, poiirm*en morcfrcles ((oigls de fi bon cœur ! Va-t-en , je ne


Oeuvres dramatiques de Néricault Destouches . ns. N E R I N E. Que veux-tu! la faute en cfl faite: ton abfence me defef- péroit, je féchois fur pied, je te croyois perdu, Si il ne me falioit pas moins quun mari pour me confolcr de ta perte. C R I S P I N. Le bon cœur de fille î tu me perces Tame. O fort cruel I N E R I N E. O fortune traîtreffe ! C R I S P I N. Falloit-il crever deux chevaux en chemin, pour la trouver entre les bras dun maroufle ! TomeL Tttt 6o8 L!Objîade Imprévu, N E R I N ccJer à la rage dêtre mariée, poiirm*en morcfrcles ((oigls de fi bon cœur ! Va-t-en , je ne puis plus fou-tenir tes plaintes ni tes reproches. C R ï S P I ^ien ,je vûis traîner une mourante vie , . jufquà ce queje puifle tépoufer en fécondes nôccs. N E R I N , je te donne ma foi que ce fera le plus tôt que jepourrai. Touche-là C R I S P I tout mon cœur. N E R T N , trop aimahlc d trop malheureux Crifpin. C R I S P I , trop impatiente & trop friande Nérine, Fin du troifitme Aâe,. Comédie. 6oa ACTE IV. SCENE PREMIERE. N E R I N E. O UE je fuis malheureufe ! mon traître de mari mccou-toit iorique je parlois à Crifpin , il a entendu le marcheque nous avons fait en nous fcparant, je ne puis plus loû-tenir fa vue ; il me cherche de chambre en chambre ,détage en étage: oij pourrai-je me cacher! Mais je fuisbien fotte de craindre tant fes reproches : que ne fe fait-ilaimer ce butord-làî allons, allons, je veux lui montrerles dents, 6c lui faire voir que je fuis femme. SCENE IL NFRINE, PASQUIN. P A S Q, U I N. A. H! vous voilà donc, madame la coquine; étes-vousbien laffe de me fuir! N E R I N bien bs de me chercher, toi! P A S (i U I la hardieffe de me regarder en face, après mavoir T111 1/ 700 L!Ohflacle imprévu, fait une offenfe qui détruit les liens de lunion conjugale^ N E R I N beaux liens I le grand malheur quand ils feroientdétruits I P A S Q, U I bien que je fuis ton mari N


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