. Eléments d'archéologie chrétienne . xistent encore, le divi-C-~ Uiï paient en deux nefs et suppor-^?^— taient la retombée des nervuresdes voûtes. Il était éclairé pardix fenêtres composées de lan-cettes géminées surmontéesdun ociilns et encadrées parun arc plein cintre. Un maga-sin où le jour pénétrait par depetites baies se trouvait au-dessus des voûtes. Nous don-nons ci-contre une gravure des Pignon sud du réfectoire de labbaye ruines de Cet intéressant mo-de Villers (xiiie siècle), nument, dont la construction remonte aux premières années du xiif siècle. Tous les ordres religieux, les Cis


. Eléments d'archéologie chrétienne . xistent encore, le divi-C-~ Uiï paient en deux nefs et suppor-^?^— taient la retombée des nervuresdes voûtes. Il était éclairé pardix fenêtres composées de lan-cettes géminées surmontéesdun ociilns et encadrées parun arc plein cintre. Un maga-sin où le jour pénétrait par depetites baies se trouvait au-dessus des voûtes. Nous don-nons ci-contre une gravure des Pignon sud du réfectoire de labbaye ruines de Cet intéressant mo-de Villers (xiiie siècle), nument, dont la construction remonte aux premières années du xiif siècle. Tous les ordres religieux, les Cisterciens seuls exceptés,ornaient leurs réfectoires, ccmme les galeries de leurscloîtres, de peintures murales décoratives et historiées. Unsujet que lon rencontre fréquemment sur les parois des ré-fectoires italiens du xi\* et du xv« siècle, est la dernièreCène. La règle de Cîteaux défendait sévèrement les peinturesmurales dans les églises, les cloîtres, les réfectoires ou autres «)qII. -. — 450 — lieux réguliers; seule limage du Sauveur (sans doute encroix) était tolérée (i). Cette défense tomba en désuétudeau xiy et au xv^ siècle, car on voit encore aujourdhui, surun des murs du réfectoire de Villers,une peinture anciennereprésentant la sainte Vierge avec lEnfant Jésus. Dans beaucoup dabbayes il y avait, outre le grand réfec-toire, un second réfectoire plus petit dont on se servait enhiver. A Villers, la place R, du plan de la page 441 étaitpeut-être ce réfectoire. Cependant, la présence dune grandecheminée, qui y fut établie peu dannées après sa construc-tion, semblerait indiquer que cétait plutôt le chauffoir,calefactorium. En effet, la plupart des anciennes abbayespossédaient, dans le voisinage de la salle commune des reli-gieux, une pièce munie dun foyer où ils pouvaient venir sechauffer pendant lhiver au moment des grands froids. A côté du réfectoire, le plus souvent à louest de celle-ci,se


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