. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. RECHERCHES SUR LA GERMINATION DES PALMIERS !2ol paraissent très turgescentes dans tout le cotylédon, sauf dans les régions voisines de l'étranglement, où leurs membranes sont plissées et où elles semblent pressées les unes contre les autres. L'embryon est entouré d'un épidémie régulier, sauf dans une région peu étendue, située à l'extré- mité radiculaire et qui correspond au suspenseur. Les cellules de cet épidémie sont très allongées radialement vers la partie supérieure du cotylédon, et beau- coup plus aplaties vers ses parties latérales. La fent


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. RECHERCHES SUR LA GERMINATION DES PALMIERS !2ol paraissent très turgescentes dans tout le cotylédon, sauf dans les régions voisines de l'étranglement, où leurs membranes sont plissées et où elles semblent pressées les unes contre les autres. L'embryon est entouré d'un épidémie régulier, sauf dans une région peu étendue, située à l'extré- mité radiculaire et qui correspond au suspenseur. Les cellules de cet épidémie sont très allongées radialement vers la partie supérieure du cotylédon, et beau- coup plus aplaties vers ses parties latérales. La fente cotylédonaire, la cavité de la gemmule et la gemmule elle-même sont recouvertes d'un épidémie en continuité avec celui du cotylédon. Le cotylédon est parcouru par des faisceaux très épais, mais dont les élé- ments ne manifestent pas encore d'autre différenciation qu'un allongement très marqué. La radicule est très peu différenciée. Son cylindre central, seul bien visible, se compose d'un cône de parenchyme dont les éléments périphériques sont un peu allongés. La pointe de ce cylin- dre central est séparée de l'extérieur par une couche très épaisse de tissus. Ce sont d'abord des cellules abondamment cloisonnées, au milieu desquelles on peut déjà, d'après le sens des cloisonnements, pressentir une limite entre l'écorce et la coiffe, puis plus à l'extérieur, 4 à 6 assises de cellules à mem- branes radiales plissées et à membranes tangentielles étirées, qui sont en relation, vers les parties latérales de l'embryon, avec les cellules du cotylédon. Ces quelques assises représentent la gaine radiculaire. Le tout est recouvert par l'épidémie, sauf à l'endroit, ici très petit, où s'attachait le suspenseur. Cet embryon se rapproche beaucoup, par ses caractères anatomiques, de ceux des C/tamœroj)s et des Fig. 33. — Coupe longitudi- nale schématique dans un embryon de Livistona aus- tralis. —


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